Magasin ( Pv il se reconnaitra)

Risa et son maitre furent en route pour aller en ville, après avoir marché quelque minutes, enfin ils arrivèrent à bon port. Avant ils avaient du passé par quelques recoins assez étranges mais maintenant la jeune fille n'y faisait guère attention. Parfois elle regardait Saratar pour voir son expression, s'il avait quelque chose derrière la tête ou alors s'il était heureux ou s'il en avait marre. Quand cette dernière vit le premier magasin après avoir passé une fontaine, elle eut un énorme sourire aux lèvres, puis elle dit d'un ton enjoué :

"J'ai besoin de m'acheter des vêtements, tu m'attend dehors ou tu viens avec moi ?"

Elle savait très bien que Saratar sans moquait pas mal, qu'elle s'habille bien ou mal, tout ce qui comptait c'était que Risa fasse bien son travail, ou alors qu'il ait contrôle sur tout et que tout soit parfait. Peu être qu'après ils auraient besoin de passer dans une pharmacie à cause de ses maux de tête et sa douleur au ventre, le temps elle continua de la fixer.

La promenade avait commencé et Saratar était déja ennuyé. Il ne désirait pas vraiment marcher sans but précit, mais il accompagnait son apprentie, Risa, qui allait sans doute s'acheter des vêtements pour remplacer ceux qu'elle avait perdues. Lui aussi d'ailleurs allait en prendre. Quelques pantalons souples, deux ou trois chemises de couleur rouge sang et bien sur, un grand manteau noir comme le dernier. Une fois rendu au village le plus proche, Saratar observa les maisons et habitants, tous serains et paisibles sans savoir que, bientôt, deux nécromanciens erraient la nuit pour prendre leurs âmes. Lorsqu'il entendit Risa lui poser une question, il se tourna vers elle, sortant de sa rêverie.

- Moi aussi j'ai besoin de m'habiller, alors je te suis... Dit-il en s'avancant vers la porte du magasin. Il entra et immédiatement une jeune femme très belle se précipita sur elle, lui demandant ce qu'elle voulait. Saratar, en la regardant, lui dévoila son regard de glace. La fille frissonna, mais resta à côté de lui. Afin de lui faire plaisir, il lui dicta les vêtements qu'il voulait et, bien sur, ses mesures.

Risa avait bien regardé, le visage de ce dernier qui avait l'air assez distant, elle se demandait bien ce que Saratar pensait, finalement elle préféra détourner sin interrogation quand elle entendit la voix de son maitre lui dire que lui aussi avait besoin d'en acheter. Alors quand ils entrèrent dans le magasin, une jeune femme les acceuillit assez précipitament, ce qui fit légrement sourire Risa, ne lui répondant pas sur le moment. En observant Saratar, elle vit son fameux regard qui fit imédiatement frissoner la femme , mais celle-ci prit quand même les demande de ce dernier. Risa cru au départ qu'il allait tout de suite la tuer, vu le regard qu'il lui avait lancé, bien que ça n'avait pas d'importance pour elle, cette dernière savait qu'un jour ça serait à elle de faire le sale boulot. regardant par dessus Saratar, elle vit une garde de robe assez stupéfiante, alors Risa les observa prenant une mini robe noir en main et plusieurs autres de couleur différentes. Quand celle-cise dirigea vers les cabines d'essayage, elle regarda Saratar et en souriant sadiquement elle lui lança amusée :

"Je vais voir si elles me vont le temps ne fais pas de bêtises, je t'ai à l'oeil, fais attention..."

Après avoir fait un garnd sourire à son maitre, elle le regarda froidement avant de s'éclipser dans al cabine, ou après 10 minutes, elle sortit vêtu de la robe noir à fines bretelles et assez courte ce qui d'un côté lui plaisait mais d'un autre...elle dit en setournant vers lui :

"Alors t'en pense quoi ?"

Le commentaire que Risa lui dit avant d'aller essayer les robes le fit rire. Pendant qu'elle les essayaient, Saratar reçu la visite de la même vendeuse qui avait toujours l'air effrayé par lui. Elle avait dans son regard une sorte de peur qui, à chaque fois qu'elle l'apercevait, faisait surface et causait chez elle un état de crainte constant. Saratar s'amusant avec ceci de divers manières : il allait la voir souvent, lui posait des questions plus ou moins indiscrètes et la fixait souvent du regard lorsqu'elle partait ou passait près d'elle. La vendeuse, presque au même moment ou Risa sortait dans sa splendide robe noire, partie en arrière, essayant de le fuir définitivement. Saratar se retourna, satisfait d'avoir pu s'amuser, fut bouche-bé lorsqu'il la vit, rayonnante de beauté et de sensualité, dans sa robe noire qui était parfaitement ajusté à elle.

- Cette robe te va à merveille Risa... Complimenta t-il en s'approchant d'elle. Une fois près de son apprentie, il frôla ses courbes avantagés par la robe de sa main et posa un doux baiser sur sa nuque dégagé. Ta beauté n'est qu'amplifié grâce à celle-ci... cher apprentie... Garde la, je vais m'occuper avec le prix... Chuchotta t-il au creux de son oreille. Il alla au comptoir attendre la vendeuse qui sortait avec un air soumit. Saratar, seulement pour satisfaire ses envies malsaines, lui fit un petit sourire qui signifiait ses futurs intentions pour elle.

- Merci pour les vêtements, nous allons prendre ce que je vous ait demandé, la robe que la charmante dame qui est avec moi porte et ceci! Demanda t-il en pointant un magnifique foulard en fourrure de renard blanc. Je vous remercirais de tout emballer dans un paquet et de me laisser le tout sur le comptoir. Pour le prix, j'aimerais en discuter dans l'arrière boutique avec vous... Finit-il de dire en insistant sur la fin, sachant que la vendeuse ne pourais refuser son offre.

Rien qu'à voir l'expression du visage de Saratar, elle savait très bien qu'il devait faire la misère à la pauvre femme qui semblait assez mal à l'aise à cause de son regard de marbre. Quand Risa tourna un peu sur elle-même pour voir si la robe ne remontait pas trop dans le miroir juste en face d'elle, celle-ci sentit le regard de son maitre sur elle, alors d'un oeil elle l'observa avant de lui sourire gentiment. Les joues de cette dernière devienrent légèrement plus rouge à cause des compliments de Saratar, surtout quand il vint éfleurer ses courbes misent en valeur par à la robe. Son maître lui paraissait plus doux avec le temps mais elle savait parfaitement que ça ne durerait pas longtemps, bien qu'elle fut assez étonnée par son baiser ce qui la fit encore plus rougire alors elle se retourna pour ne pas croiser son regard et dans un murmure elle le remercia timidement. L'écoutant d'une oreille Risa ne su que dire sur le moment puis les paroles de Saratar la firent sourire, il voulait que la femme aille avec lui pour discuter le prix. Si Risa ne savait pas les intensions de son maitre, elle aurait pu imaginer tout un tas de choses mais ce n'étais pas le cas alors elle s'approcha de son maitre puis lui murmura à l'oreille en se levant sur la pointe des pieds s'appuyant légèrement sur lui pour que la vendeuse ne l'entende pas :

"Comme si tu allais vraiment discuter avec elle..."

Elle le regarda dans les yeux puis elle lui souffla encore :

"Surtout que tu sais très bien qu'elle ne pourra pas refuser ton offre et on connait la suite de ton plan tous les deux non ?"

Aprsè avoir tourné les talons vers la cabine pour regarder encore si elle n'avait pas grossi ( c'est comme ça les filles ^^), elle dit par dessus son épaule en rigolant légèrement :

"je te surveille, ne l'oublie pas..."

Saratar sourit sadiquement, comme à son habitude, aux commentaires de son apprentie qui commençait à trop le connaitre. Il retourna a la vendeuse et alla lentement vers l'arrière, faisant signe à la vendeuse de le suivre. Une fois à l'arrière, il dégaina sa dague et la cacha dans sa main, la lame à peine visible pour les personnes non-attentives. La vendeuse entra avec peur dans la pièce peu éclairé, laissant Saratar dans un léger hâle de lumière. Il fit signe du dos de la main à la jeune femme de venir près de lui, sans se douter de son futur avenir. Elle s'avanca jusqu'a lui et posa la main sur son épaule pour lui faire savoir sa présence. D'un geste rapide, Saratar, tout en se retournant vers elle, planta sa dague directement dans son coeur, la tuant sur le coup. Celle-ci, ne put rien faire, sauf mourire lentement sous les yeux ravis de Saratar. Une fois morte, il la fit revive et lui ordonna de reste la, dans l'arrière boutique et de tuer tout ceux qui y viendrais. Il mit son grand manteau qu'il avait ammené avec lui et essuya le sang qu'il avait sur sa dague et sur sa main sur les vêtements de la jeune vendeuse. Lorsqu'il sortit, rien ne parraisait, le meurtre était inconnu de tous... sauf de Risa bien sur. Il prit les paquets et se dirigea vers la sortie.

- La vendeuse à bien voulu nous laisser un petit moment pour payer le prix de tout ses vêtements alors viens Risa, nous partons... Demanda t-il à son apprentie sur un ton de voix presque gentil.

Rien qu'en voyant la vendeuse suivre comme un petit cxhien Saratar dans l'arrière boutique du magasin, Risa soupira tellement elle trouvait ça évident qu'il allait la tuer. Par contre la femme, elle ne s'était doutée de rien ce qui fit rire intérieurement cette dernière. En attendant la venue de son maitre la jeune fille s'était posée près d'un coin de mur pour ne pas trop fatiguer, vu l'effort qu'elle avait fournis cette semaine. Après quelques minutes, Saratar revint, il avait l'air assez satisfait, ce n'était pas difficile à comprendre, tuer était l'une de ses passions. Quand il s'approcha de Risa, elle le regarda assez froidement avant qu'il ne prenne un ton presque gentil, ou elle le suivit doucement. Une fois à côté de lui, cette dernière le fixa et sans gêne lui demanda :

"Tu vas en faire quoi ? Je pense que tu l'as ressuscitée comme l'autre là non, pourquoi tu l'as laisse ici ?"

Quand ils arrivèrent en dehors de la boutique, elle s'arrêta regardant les quelques personnes qui marchaient paisiblement dans la rue qui devenait de plus en plus remplie. Risa rajouta alors en souriant, pensant encore à cette vendeuse pas très intelligente qui c'était trop facilement fait avoir par Saratar :

"Je vois pas pourquoi tu gardes une potiche comme elle..."

Les questions de Risa méritaient des réponces. Il continua son chemin, mais tourna sa tête vers son apprentie. Elle ne savais pas qu'il avant demandé à sa création de tuer tout ceux qui entrerais dans son "tombeau" et que ceci serais la début de la fin pour ce petit village bien tranquille pour l'instant. Il rallenti afin d'arriver à sa hauteur et, le surprenant totalement, un homme le heurta, renversa les paquets qu'il portait. Saratar attrapa l'homme, le retenant de chuter sur le sol, et planta son regard de tueur dans ses pupilles. L'homme, qui avait l'intention de se faire pardonner, fut pétrifié par le poignard qui sortait de ses yeux. Il ouvrit la bouche, ayant l'intention de crier, mais rien, la peur étant trop grande. Il le poussa devant lui et Saratar ramassa les paquets.

- Nous avons notre matériel pour demain... En passant... la fille est le début de la fin pour ici... Chuchota t-il tout bas afin que les personnes qui passaient près d'eux ne l'entende pas. Il regarda l'homme qui n'avait pas bougé et leva la tête, lui demandant d'avancer vers l'avant, ce qu'il fit sans parler ni même faire un son. Saratar alla le rejoindre et marcha juste derrière lui.

Au départ, Risa pensa qu'il allait lui donner une explication assez longue et explicite à la fois mais au lieu de ça, seul un regard lui répondit. La jeune fille tourna les yeux assez ennuyée par la réponse de son maitre qui n'en fut pas vraiment une pour elle. Au moment ou ce dernier ralentissait pour lui parler, un homme le heurta et un léger sourire amusée se fit lire sur le visage de Risa. Finalement contrairement à ce que la jeune fille avait imaginé, Saratar ne le tua pas, on ne sait pour quelle raison mais le poignarda du regard ce qui faisait froid dans le dos. malgré ça, personne nepréta attention à la scène sauf bien sur Risa qui ne disait rien, seul se syeux parcourait les deux hommes. Quand son maitre lui parla à voix basse, elle marchait légèrement derrière lui pour mieux l'entendre, puis celle-ci fut surprise de sa dernière phraseet s'arrêta net. D'un mouvement assez rapide elle attrapa Saratar par le bras et lui dit fermement :

"Que veux-tu dire par le début de la fin pour ici ? Tu as..."

Remarquant des regards posés sur elle, Risa murmura ne lachant pas pour autant son maitre d'une voix assez froide :

"Tu vas détruire cett ville ? Ou seulement tuer tous les villageois ? Cette fois-ci, je te conseillerais de me donenr uen réponse assez claire..."

À la demande de son apprentie, Saratar sourit. Il s'attendait un peu à ce genre de réponce et il avait prévu un petit quelque chopse afin de lui répondre. Il allait devoir cependant devancer ses actes futurs. Il vit une famille s'approcher, une famille qui se promenait sans but précit, alors l'idée pour commencer véritablement le tout commenca. Il dégaina sa dague et s'avanca d'un pas rapide vers le père qu'il tua dun coup qui lui ouvrit la gorge. Il planta ensuite sa lame dans le coeur de la mère et la mit ensuite dans le crâne des deux enfants. Afin de finir tout ceci, il chuchota les mots afin de les faires revenir à la vie et leur ordonna de tuer tout ceux qu'il voyaient, sauf lui-même et Risa bien sur. Dès lors les morts s'activèrent et se mirent è causer la destruction sur le village. LEs morts eurent le temps de tuer une dixaines de personnes avant de réagir. Saratar sortit son grimoire et lanca un sort sur le village et tout ses habitants présents et futurs : Tout les personnes qui mourons vont revivrent sous les ordres de Saratar et tuer tout être vivants, sauf Saratar et Risa. Une fois ceci établient, Saratr vit les morts fait par ses soldats revenir à eux et sauter à leur tour sur des individues, créant la confusion et le chaos. Il se retourna alors vers Risa et avanca d'un pas vers elle.

- Voici ta... réponce cher apprentie! Ceci n'est que le début... pour le monde entier... Dit-il en jubillant de plaisir. Il voulait faire cela depuis très longtemps, depuis qu'il a obtenie son titre de Nécromancien. Le début de ma domination et toi... Risa... Tu aura l'honneur de survivre à cette hécatombe... Si jamais tu te montre assez gentille, je te donnerais peut-être une partie de ma futur armée, qui sait! Expliqua t-il en finisant avec un rire glaçant même le sang de ses morts.

Seulement un sourire, Risa commençait à se demander quand il lui dirais clairement les choses mais elle fut surprise quand les yeux de son maitre se posèrent sur une famille qui passait bêtement dans le coin. Sa première impression fut de se demander s'il allait oser le faire en pleine rue, devant tous ses gens et après les faire revivrent comem si de rien n'était. Pourtant c'est ce que Saratar fit sans hésiter tuant en premier le père, sensuite la mère et pour finir planta sa lame dans le crâne des deux enfants. La jeune fille admira toute la scène sans dire mot, le visage neutre face à l'action de son maitre qui semblait ravie comme les morts tuèrent d'autre passants aux ordres de Saratar bien sur. Un chaos fabuleux aux yeux de ce dernier se fit apparaitre, quand il lui dit ses intentions, un sourire assez faux apparu sur le visage de Risa. D'un mouvement très rapide elle prit Saratar par le bras le plaqua contre un mur dans une petite ruelle, loin des regards des zombies. Cette dernière le regarda froidement et d'un ton ferme, elle lui dit le plaquant un peu plus faisant un petit cratère derrière son maitre :

"Non mais tu rigoles j'espère...Tu veux vraiment tuer tout le monde comme ça ? Pour qu'il ne reste plus rien, seul des monstres sans sentiments et sans volonté ?"

Elle continua de le regarder dans les yeux, son regard plus glacial que jamais, qu'elle avait appris de Saratar. Risa ne rigolait plus, c'était sûrement à cause de ces enfants voyant leur parent mourire sans pouvoir faire quelque chose et après qu'elle est observée une version miniature de ce qu'elle avait vue dans les cieux, c'était intolérable à ses yeux. Alors d'un ton toujours aussi ferme, elle lui demanda :

"Saratar, dit moi dans quel but veux-tu faire tant de sacrifices, la domination est al seule raison de tes caprices? Pour prouver ton existance? Pour te croire meilleur que ton maitre ? Pour te prouver quelque chose?"

Peu être avait-elle trop parlé ? Ceci dit Risa ne reviendrait pas sur ses paroles même si elle avait manqué de respect à Saratar.

Voir tout ce chaos pour Saratar le remplissait d'un bonheur incroyable. Il rêvait de ce moment depuis qu'il avait terminé son entrainement de Nécromancien et n'avait pu tester ses plus puissantes techniques depuis. Tous ses morts... tout ce sang, recouvrant le sol et les cadavres marchants... tout ce désordre crée par lui et uniquement lui... Il jubilait, constatant son plus gros rêve qui était maintenant accompli. Saratar était totalement perdu dans ses pensées, lorsque Risa, son apprentie, le rammena à l'ordre. Le commentaire qu'elle lui dit le surprit un peu, car le seul et unique but d'un Nécromacien est de faire régner le mal et la terreur partout sur terre. Il secoua la tête, sortant définitivement de ses pensées quasi fantagorismiques, et regarda Risa de son regard habituelles, mais cachant une intention du tuerie total, une sorte de boucherie qui se propagerait dans toute la ville, mais sans trop savoir pourquoi, il se retana de complèter ses pensées. Au contraire, il annula le sort qu'il avait fait. restaurant l'ordre dans la ville et la vie dans les zombies. Une fois le tout fait, il posa une main sur la joue de son apprentie, geste qu'il avait posé plusieurs fois auparavant, et la seconde tenant les paquets resta à sa place, séparant les deux corps.

- Tu a raison... ce carnage est inutile tant que... tant que ton entrainement est incomplet. Lors de la fin, tu déclanchera toi-même le tout... Chuchotta t-il avec extase à Risa. Je suis sur que pour l'instant tu est... dégouté par ceci mais, crois moi, dans quelques années... tu suivra ma voie... Finit-il de dire en marchant vers la sortie de la ville. Après quelques pas, il stoppa et se retourna vers elle.

- Vient... une grosse journée nous attend demain... Ce cera le début pour toi... Expliqua t-il avec grand bonheur. Demain allait être la fin pour cette ville, mais sans qu'elle ne le sache.

Hommes et femmes se détruisant mutuellement, dégageant une haine qui faisait froid dans le dos et laissant les coulés de sang s'étaler dans les rues de la ville qui ressemblait plus qu'à une tuerie. Risa ne préférait même pas tourner les yeux vers les cadavres qui quelques instants plus tard revivaient. Cetted ernière fixait toujours son maityre froidement dans els yeux, s'atendant à uen réaction plutot négative de sa part, ça l'étonna de voir qu'au contraire il arrêta le massacre et fit régner à nouveau l'ordre dans la ville. Au départ Saratar semblait complétement distant mais ensuite il lui fit le retour du regard noir et posa sa mains ur sa joue ce qui avait été la cersie sur le gateau de ses propos étranges. Risa l'écouta toujours le fixant, sauf qu'elle le lacha et lui répondit plus gentiment :

"Qu'est-ce que tu veut dire par tu déclencheras toi même le tout ? Tu sais saratar... Je ferais jamais ce que tu viens de faire, je veux pas faire de cette ville un cimetière et encore moins avoir des zombies comme armée."

Sois disant Risa ssuivrait plus tard sa voix, elle pensa tout de suite qu'il pouvait toujours rêver et qu'elle ne changera jamais, surtout pas pour son maitre. Mais qui ne dira pas que les gens changent avec le temps, comme le temps qui changent avec eux. Cette dernière préféra oublier cette pensée, et laisser Saratar dans ses plans qui étaienttoute fois très égoiste.
Avant qu'il ne commence à marcher elle ne pu que ajouter assez fraichement, oubliant compéletemnt qui était devant elle :

"En fait...Tu préfère laisser le sale boulot aux autres, ne voulant pas te salir les mains...Je trouve ça assez pitoyable de ne pas s'occuper de ses affaires sois-même, mais bon les nécromanciens doivent tous être comme ça."

Après les brefs paroles de son maitre, Risa soupira, rien quand sachant qu'elle aurait encore plus de travail demain, ça l'épuisait déjà. Risa lui dit assez d'une voix lasse :

"Encore demain ? Ca n'existe pas les jours de congés chez toi ? En plus je me sens mal...Tu vas me demander quoi encore ?"

Son apprentie semblait avoir une opinion plutôt stéréotypé sur les Nécromanciens. Ceux-ci ne pensaient qu'a eux même, mais ils adoraient faire le sale boulôt, puisque le sang les attirent toujours. Biensur, elle n'avait pas assez de moment vécu en tant que Nécromancienne, mais un jour, un jour surement, elle obtiendra ce goût que tous ont. Saratar retourna à peine sa tête, afin d'entendre un peu mieux ses dires, et la remit à sa place lorsqu'elle finit de parler. Elle ne semblait pas comprendre que l'entrainement de ce genre était très vigoureux et que seul quelques permissions causées par un très bon travail lui permetrons d'avoir une journée de congé! Saratar continua d'avancer tout en regardant les pauvres et simples habitants de cette ville qui, pour lui, se trouve à être invivable.

- Un jour, peut-être, tu comprendra pourquoi j'ai agit comme sa avec toi, ô Risa... La vie d'un Nécromancien est... complexe et j'espère que tu t'en rendra compte avant la fin de ton entrainement. Expliqua Saratar à celle qui, surement, prendra sa place un jour.

Saratar avait ses sarcasme quel homme quand même, habituellement la jeune fille l'aurait surement tué, mais pas dans ce cas vu que c'était son maitre. Quand il tournait à peine la tête c'était si arrogant qu'elle lui fit un beau sourire très faux bien sur. Risa savait très bien qu'être nécromancien ce n'était pas de tout repos, déjà avec ce que cette dernière avait enduré mais d'après les propos de Saratar ça serait encore pire après, enfin. Lui qui continuait d'avancer et elle qui roulait es yeux à cause de sa manière de parler, alors Risa lui répondit sèchement :

"Oui je sais, mais ce jour n'est pas encore arrivé n'est-ce pas ?"

Soudain, la vue de Risa devint légèrement plus flou, ça venait surement de ses maux de tête mais elle aurait espéré que ça ne lui vienne pas comme ça surtout en plein milieu de la rue ou tout le monde passait un peu n'importe comment. Des marteau, c'était ce qu'elle ressentait des marteau dans la tête et le ventre, elle pouvait remercier l'entrainement de Saratar. Un homme assez fort courrait ne regardant pas devant lui et lui fonça en plein dedans, sans vraiment comprendre pourquoi Risa tomba sur les genoux, une énorme douleur au ventre qui avait bien envie de ressortir mais ce n'était pas vraiment le moment. L'homme elle ne le voyait presque plus, pourtant une ombre était devant elle, Risa espérait que ce n'était pas Saratar qui la voyait dans cet état. Mains sur le ventre, même si l'une d'entre elle s'approcha de sa bouche pour ne pas vomir, la jeune fille préférait pensait que c'était du au choc avec l'homme qui était toujours là d'ailleurs, pourtant ses douleurs, elle les avait déjà avant.

La douleur que Risa avait resenti avait voyagé jusqu'à lui grâce au livre qu'il avait en sa possesion. Cette douleur lui semblait étrange, mais drôlement, elle lui semblait porteuse d'une heureuse nouvelle pour lui. Il n'avait pas vu l'homme qui avancait vers elle à pleine vitesse et lorsqu'il le vit, il avait déja heurté Risa. Sans trop savoir pourquoi, il rammena à lui une horde de rats morts, environs une quarantaine, et les envoya sur l'homme qui, en à peine quelques secondes, fut tué et mangé par cette petite armée. Pour ne pas eveillé un soupson, il fit le sort qui lui permit d'emprisonner l'âme des rats dans une seconde bague qu'il mit au même doigt que celle des loups. Pendant que tout le monde allait voir le cadavre de l'homme, Saratar, lui alla voir son apprentie.

- Comment vas-tu maintenant. Es-tu en état de marcher? Demanda t-il à Risa. La seule idée de perdre son apprentie lui était fatale, car on ne pouvait trouver de personnes si portés vers ce côté de la vie, le mal. Elle était, sans trop le savoir, destinée à devenir un des disciples du mal et à, un jour, règner sur cette terre avec tout ceux qui le doivent, c'est-à-dire l'élite des noirceures et du chaos présentes dans cet vie et les vies futurs.

Tout ce que Risa voulait c'était qu'il ne la voit pas comme ça, c'était bien trop embarrassant , rien qu'être agenouillée comme ça au milieu de la rue et le faire sentir sa douleur, lui devrait surement en savoir la cause, enfin ce n'était pas réellement prouvé. Une étrange sensation la surmena tout à coup, quelques coups de poing dans la ventre plus fort et une énergie démoniaque pesait dans l'atmosphère qui s'était adoucis depuis l'annulation de Saratar. Ce dernier devait avoir fait apparaitre quelque chose mais Risa n'osait même pas lever la tête pour savoir, c'était juste de petites choses, de légers bruits sourds, quelques morsures puis tout était fini. Un son, des paroles, au grand désespoir de Risa, c'était son maitre, c'était sa voie qu'elle commençait à connaitre par cœur. La jeune fille leva la tête, son teint était devenu bien plus pâle mais rien d' important pensait-elle, son regard restait assez distant mais pour ne pas montrer sa position qui lui déplaisait elle dit d'un ton totalement sec :

"C'est bon, je vais bien maintenant."

Risa regarda d'abord à droite et à gauche, voyant ensuite le cadavre de l'homme qui l'avait heurté. Elle soupira lassée par la situation et essaya de se lever mais un coups plus dur et plus une vilaine nausée qui remontait la fit tout de suite se rassoir. Main sur le visage, elle lui dit à voix basse :

"Tu peux commencer à partir, je te rejoindrais..."

Enfin avec un peu de chance Risa pu se redresser et être debout. maintenant il lui fallait un mur, pour s'adosser, non pas qu'elle ne voulait pas partir mais plutôt qu'elle n'arrivait pas à tenir debout sans vouloir vomir, quelle position d'infériorité quand même, sa seule pensée était que Saratar soit déjà parti.

Saratar vit Risa, complètement démolie, le supplier de prendre de l'avance sur elle. Elle semblait vouloir lui cacher une chose, une terrible chose à ses yeux. Étrangement, Saratar sentait que cette chose le concernait totalement, mais il ne pouvait dire ce qu'elle était. Il regarda Risa de haut en bas et sentait la souffrance qu'elle vivait, ce qui lui faisait ni chaud ni froid. Il alla partir devant elle, sachant qu'elle pourait se débrouiller seule, mais une présence discrète le retint. Une puissance malsaine, maléfique et destructrice régnait en cet être qui se trouvait non-loin de lui et de Risa. Il se tourna en essayant de repéré l'énergie et en scrutant bien, il tomba sur Risa elle-même. Saratar avanca de quelques pas et une fois devant elle, scruta à nouveau son corps.

- Risa... Je sens une présence maléfique en toi et ce n'est pas le livre... Est-ce que tu aurais une idée de sa provenance? Demanda t-il d'un ton très sérieux.

Le regarda de son maitre était sans pitié comme à son habitude, mais pour une fois il aurait pu être plus clément mais pour Saratar c'était trop demander, mais tant mieux d'un côté. Un soupir de soulagement se fit quelque peu entendre quand ce dernier commença à marcher, au moins il partait devant, c'était une bonne chose, il ne la regarderait plus dans cet état si pitoyable. Risa le regarda à peine partir se concentrent plutôt sur la douleur de l'étrange maléfice. Finalement Saratar revint avec un air bien trop sérieux recherchant en même temps quelque chose. Après l'avoir assez attentivement écouté, la jeune fille leva les yeux puis le répondit tout aussi sérieusement :

"Une idée ? Non j'en ai aucune, je préfère même pas savoir..."

*Ne pas y penser et tout ira pour le mieux.*

Risa avança un peu s'accrochant toujours au mur mais essayant d'éviter l'interrogatoire de son maitre. Elle lui répliqua aussitôt :

"Je t'ai dit que tu pouvais partir..."

La volonté de Risa était totalement trompeuse. Elle cherchait à cacher quelque chose aux yeux de Saratar, mais celui-ci voulait trouver la source de ce mal si pur. Il sonda plus attentivement et découvrit un être en elle. Dès qu'il fut cette découverte, il fut déstabilisé, car cet être était en vérité un enfant. Il recula de quelques pas, estomaqué par cette découverte troublante et fit le point sur le tout. Il se remémora le jour du viol et un lien se fit dans l'esprit déconcerté de Saratar. Sans le vouloir, pendant son viol, il avait, sans le vouloir, enfanter Risa. Soudainement, il s'éffondra sur ses genoux, la tête entre les mains. Le mal en lui ne voulait pas d'un enfant, mais une partie de lui longuement oublié, l'Homme, voulait de cet enfant. Il voulait une progéniture et il voulait pouvoir en être fier. Lentement, il leva les yeux vers la future maman et dansses yeux pouvait se lire une détresse et une souffrance presque agonisante.

- Risa... Tu porte un enfant... Souffla t-il à son apprentie d'une voix brisée. Juste le fait de lui parler de celui qui allait naître lui faisait mal, mal au noirceurs profondes et ancrées en lui. Et... Il est... de moi Risa... IL EST DE MOI!!! Finit-il par hurler dans un désespoir total. Il n'avait jamais prévu d'avoir un enfant, même étant tout jeune. Maintenant que cet enfant lui fut révélé, deux choixs s'offraient à lui. Le garder ou le tuer...

Saratar semblait l’examinait de plus près, c’était stressant de le voir comme ça, avec un regard si sérieux et droit, toujours aussi froid bien sur. Peu être allait-il découvrir son si lourd secret ? Seul son cœur le connaissait, Risa ne voulait pas y penser, ne voulait pas voir la réalité en face et surtout que quelqu’un d’autre s’en rende compte. Sa souffrance augmentait, mais ce n’était pas le plus important pour le moment, vu l’expression que son maître venait de faire, il savait quelque chose mais la jeune femme continua simplement de le regarder le plus normalement possible. Finalement Saratar s’écroula au sol, les mains sur la tête comme s’il venait d’apprendre la pire nouvel de sa vie ou la plus étonnante. Ses s’attardèrent sur Risa qui le regardait toujours de la même manière essayant de ne pas se trahir. Le mal était fait, ce dernier lui dit ce qu’elle n’avait pas envie d’entendre, rien qu’à l’idée d’avoir un enfant c’était un supplice et la façon dont Saratar venait de crier que c’était le sien, était en pire. Il l’avait dit d’un ton si troublé et désemparé que Risa n’en revenait même pas. Cette dernière s’en doutait un peu, vu ses maux de tête, sa lourde fatigue et ses nausées répétées, bien entendu, un enfant, c’était l’une des meilleure chose dans la vie d’une femme mais pas dans ces conditions. Sachant parfaitement les intensions de son maître, Risa détourna les yeux et lui dit d’un ton froid :

« Tu ne peux que t’en vouloir, ce n’est pas entièrement de ma faute… Mais merci de dramatiser autant»

Risa soupira et toucha de sa main son ventre qui était encore plat mais plus pour longtemps à moins que…Alors elle lui dit :

« D’un côté je m’en doutais mais bon…Maintenant tu veux me tuer, ben je t’en prie mon cher maître…Tue notre enfant et moi avec »

Saratar songea un temps qui lui paru une éternité au choix qu'il venait prendre pour lui et pour Risa. Le premier choix, le plus simple et logique, revenait à les tuer, elle et l'enfant, mais il allait tuer son apprentie, chose qu'un maître ne devait jamais faire. La seconde solution, la plus... pratique si on veux, serais de garder l'enfant et l'entrainer afin qu'en son temps il devienne l'uns des plus grands nécromanciens des temps vu sa puissance avant même sa naissance. Après ce songe, il se releva et s''approcha lentement de Risa, le regard tueur, ayant sa décision en tête. Une fois devant elle, il apposa ses mains sur son ventre et regarda les yeux de la future maman profondément, presque avec un regard paternel.

- Nous allons garder ce bébé... Il nous servira dans le futur! Je prévois un avenir très... grandiose à cet enfant... Avoua t-il avant d'éclater d'un rire démoniaque et machiavélique. L'avenir de cet enfant serais grandiose, en effet, car c'est lui qui détruira cette ville avec sa propre armée...

Risa se demandait qu’est-ce qu’il allait faire, même si d’un côté elle savait que c’était le dernier des problèmes pour Saratar d’avoir un enfant et encore moins avec elle, enfin. Après un assez long moment d’attente, la jeune fille observa le regard tueur de son maître, qui lui semblait dire « je vais te tuer », alors elle ferma les yeux doucement sans arrière pensée. Finalement Saratar posa ses mains sur son ventre et quand elle rouvrit ses yeux, il la regardait profondément alors elle en fit de même en l’écoutant bouche bée de sa réponse. Ce dernier voulait garder le bébé, Risa pensa tout de suite qu’il était tombé sur la tête, Saratar ne devait pas vraiment savoir ce que c’était d’élever un enfant mais bon, il lui réservait un autre sort. Risa n’avait pas envie que son enfant devienne comme son maître, ça n’irait pas du tout alors elle lui dit :

"Je refuse qu’il commence à tuer, qu’il suive ton exemple ou le mien. Au faite, tu sais ce que c’est d’élever un enfant Saratar ?"

Elle le regarda dans les yeux, son rire ne présageait rien de bon alors Risa se demandait quand même ce qu’il pensait de tout ça, elle dit en imaginant les contrainte d’un enfant:

"Tu regrettes j’espère ce que tu m’as fait, parce que ce qui m’arrive c’est de ta faute, je crois que la mort est une meilleure solution…"