L'Arrivée

Ayla s'était aventurée dans le parc à l'aube pour profiter de la douceur des lieux, elle s'assit près d'un étang.
Les pieds dans l'eau, elle se reposait couchée sur la berge...
Ayla frissonna dans l'air frais de la matinée, elle se songea que tout le monde devait dormir à cette heure... Ou presque...
Respirant la fraicheur de cette fin de Nuit, elle enleva la légère robe blanche qui la couvrait et elle s'enfonça doucement dans l'eau...

Zircovald était plutôt du genre très matinal. Aussi, il décida de se promener un peu dans les lieu calme et se reposer au milieu de la nature. Quoi de mieux que le parc donc pour s’enrichir de l’air frai et vivifiant. Les arbres dégageai un parfum très doux et suave, une légère rosé caressait le sol et l’herbe vert.
Qu’elle ne fut donc pas la surprise de voir une jeune fille nue dans l’eau de cette étang. Avec ses cheveux long, le garçon n’avait rien vu de ses forme mais la robe au sol en disait long.
Il fit dos à la demoiselle poussa un petit.

HUM, HUM

Pour attirer l’attention de cette dernière sur le fait qu’un homme était présent en ces lieux. Le paladin dans son armure sombre regardait le ciel en attendant que le jeune demoiselle se rhabille. Elle pouvait voir dans son dos la grande cape rouge a bord de fourrure blanche et la licorne noire qui était en son centre marchant au milieu de roses blanches. Les cheveux libre et long du paladin descendaient sur sa nuque et le haut de son dos.

De son côté il se souvint de la brève vision angélique qu’il venait de voir. Guère plus qu’un silhouette pour dire vrai mais très agréable tout de même. Il espérait ne pas avoir gêner la demoiselle dans sa baignade et n’était pas du genre voyeur.

Ayla sentit une présence hormis les animaux. Elle regarda furtivement et elle découvrit un homme en armure celui-ci pour attirer son attention toussota légèrement puis regarda les étoiles qui disparaissaient dans la lumière de l'aube. Elle se glissa vers la berge, rossissant légèrement en se rhabilliant. Elle alla à la rencontre du mystérieux jeune homme. Elle lui fit un sourire chaleureux et elle posa la question qui lui brûlait la langue :

- Bonjour, excuse-moi je suis nouvelle, qui es-tu ?

Zircovald n’osa pas tout de suite se retourner de peur de voir la nudité de la jeune femme. Ce n’était pas très convenable de regarder une dame ainsi. Aussi, il attendit qu’elle lui adresse la parole pour se retourner. Il fit une magnifique révérence pour la saluer comme il se devait et reprit la conversation.

Je suis Zircovald Crâne, paladin de l’ordre de la Licorne Noire. J’espère gente dame ne pas avoir troublé vos ablutions…

Le regard d’or du jeune homme contempla son interlocutrice dont l’apparente sympathie lui avait d’emblé ouvert les vois du tutoiement. Le paladin n’y était pas habitué mais le prit assez bien en considérant que la jeunesse de la dame ne se confortait guère au formalité de mise lors d’une rencontre. Toutefois, Zircovad se devait de rester des plus courtois et de traiter la demoiselle avec un égard certain.

D'abord surprise par la qualité d'éducation que le jeune homme semblait avoir reçu, Ayla se détendit très vite même si Zircovald semblait froid au premier rapport, Ayla sentait que ces yeux de fauves si mystérieux cachait une autre personnalité... Elle décida de le vouvoyer après l'étonnement de Zircovald qu'elle l'est tutoyer...

- Oh, ne vous inquiétez pas, je ne faisais que me baigner, annonça Ayla avec un sourire, c'est si beau cet endroit dans la fraîcheur d'une fin de nuit... Je me nomme Ayla Asuke, vous promenez-vous souvent par ici ?

Le garçon tout d’abord un peu surprit de la grâce de la demoiselle, s’inclinât de nouveau.

Oui, gente demoiselle… Je… Je suis plutôt d’une nature nocturne en vérité. Je préfère les étoiles et la lune aux rayons du soleil. La forêt, la tranquillité, le reflet pâle de la déesse lune qui se miroite sur l’eau paisible de l’étang...

Le paladin restait intimement admiratif de la beauté de demoiselle Asuke. Elle ne portait aucun bijou et laissait sa beauté naturelle prendre le pas sur les artifices dont tant de jeune demoiselle se parait. Le Garçon restait cependant sur ses garde. Non pas qu’il avait peur ni qu’il se méfiait mais sa nature solitaire faisait qu’il ne donnait pas sa confiance facilement.

S’approchant de l’étang et donc de la demoiselle, il s’accroupit et regarda les dernière étoiles s’effaçant dans le ciel. N’osant porter d’avantage ses yeux d’or sur la jolie jeune fille par peur de l’effrayer, il dit en fixant l’étendu d’eau.

Vous devriez faire attention à vous… Une personne mal intentionnée aurait put voler votre robe ou essayer de profiter de vous. Mieux vaux se prémunir d’une arme même si il est déplaisant de s’en servir…

Ayla sourit, ses ailes étant sèches, elle commença à s'envoler lentement à trois mètre du sol...

- Cela me permet d'échapper assez facilement à une personne mal intentionnée et cela...

Ayla sortit une dague ornée d'un Saphir de la racines de ses ailes.

- Me permet de me confronter è à un éventuel combat... Eh puis qui pourrais avoir de mauvaise intentions à Callisto ?

Ayla se reposa au sol, attendant la réponse de Zircovald...

Zirccovald regarda la demoiselle s’envoler, ses plume laissèrent quelque gouttes d’eau tomber avec grâce sur le sol. Apres les mots de Ayla, le garçon soupira.

Si seulement une paire d’aile et une dague permettait de se sortir de toutes les situation…

Le paladin parût mélancolique. La demoiselle n’avait pas dut connaître la guerre, les cadavres de camarades d’amis à chevaucher pour rejoindre un ennemie dont la seule solution pour l’arrêter était la mort.

Callisto… N’est malheureusement pas le refuge que de gentilles personne habité de bonnes attentions…

Voyant la magnifique jeune dame se remiser la garçon eut envie, juste un moment, de caresser ses ailes blanches et pures. Mais, il ne devait pas se montrer si familier avec une dame…

"Il se protège de moi ? Quel est donc sa vraie nature ? J'attendrais le temps qu'il faudra..." Ayla rangea sa dague, s'approcha plus du jeune homme et lui demanda :

- Qu'avez vous donc connu pour avoir l'air si grave et si triste ?

Ayla se demanda quelles horreurs avaient bien pu voir ces yeux dorés magnifiques... Qu'es-ce qui le retenait ?

Zircovald esquissa un petit regard dans la direction de la douce jeune demoiselle. Il la trouvait très tendre et n’osait pas trop s’en approcher de peur de la souiller, comme si la mort rôdait autour de lui et qu’elle était une maladie contagieuse.

Il y a des sujets gente dame, que les oreilles d’êtres délicats ne sauraient entendre, des abominations.. Les récits de guerre et de mort ne sont pas joyeux et je ne veux nullement attrister le joli visage qui est le votre… Mais, si toutefois vous vouliez entendre de façon plus douce ce que mon âme peut ressentir et bien…

Devenant subitement pensif, les yeux du fauve se perdirent dans ceux azurés de la belle Ayla… Il dit d’une voix monocorde et d’une tristesse touchante.

Ho, amères larmes des chagrins,
Coule sur le visage jusqu’au matin,
Cœur isolé que personne n’étreint,
Tendre linceul noir qui est le mien,
Sombre fleur, j’embrasse tes mains,
Aspirant peut-être à un amour serin.
Douce voix chantante au son cristallin,
Laisse voir autre chose que le carmin,
Le sang s’écoule me montant la fin,
De la vie des autre, ne me laissant rien.

Évidement, ce poème avait été composé ulterieurment à la rencontre des deux jeunes gens. La fleur dont-il parlait était un être imaginaire, celle pour qui son cœur chavirerait…

En entendant ces mots, Ayla sentit poindre des larmes... Qu'elle laissa couler... "Comment un coeur si jeune peut-il receler autant de tristesse ?" Elle leva son visage ruisselant vers le jeune homme :

- Je vous demande pardon... Je n'aurais pas du vous poser cette question... Je me sens si perdue dans ce monde...

Ayla se retourna pour essuyer ses larmes, elle se laissa tomber sur le sol pour pleurer son chagrin irrépréssible d'être si perdue...

- Je suis dans le noir, souffla-t-elle avant de s'entourer de ces ailes

Le paladin fût surprit de la tendre sensibilité d’Ayla. Elle était perdue dans ce monde. Se sentait-elle seule ou venait elle de contrées lointaines? Le jeune homme s’en voulu d’avoir fait pleuré ce noble visage qui l’instant d’avant souriait à la vie. Cependant, les larmes la libérait de son chagrin intérieur et son sourire ne serait plus le masque de sa solitude. Elle pourrait rire avec franchise en étant libérer de ses angoisses.

Le chevalier fit le tour de la jeune dame pour se retrouver devant elle. Là, il posa ses main sur les ailes avec douceur pour les écarter lentement et découvrant Ayla en pleur, il lui tendit un petit mouchoir brodé de dentelle.

C’est moi qui vous demande pardon demoiselle Ayla. Je ne voulais pas vous faire pleurer… Nous sommes souvent seul dans le noir, certain s’en accommode plus que d’autre. Le noir n’est pas le mal ce serait comme dire que tout ce qui se rattache à la nuit est mauvais. Lorsque la nuit arrive, elle enveloppe tout les êtres de son voile, aussi bien le grand que le petit, privé de la vue, seule notre âme et conscience peu alors juger l’autre sans se fonder sur les apparences….

Zircovald parlait d’une voix très douce tout en essuyant les larmes sur le visage de la jeune fille. Il aurait voulu la prendre dans ses bras mais il pensa que se serait sans doute trop intime et qu’elle pourrait s’en trouvé blessée.

Ayla fut plus que surprise par le geste doux du Paladin, elle n'avait jamais pleurer depuis l'assassinat de ses parents, avec les mots de Zircovald elle avait laisser son chagrin paraitre... Elle croyait qu'on allait à nouveau la laissée seule, le jeune homme lui avait redonner la gout de vivre. Elle se jeta dans ses bras en pleurant de joie...

- Oh merci... Merci...

Ayla aurait voulu être plus forte, pour résister au monde, pour survivre... Le Paladin lui redonnait espoir...

Ayla c’était jeté dans ses bras et bien que surprit de ce jeste, Zircovald ne le repoussa pas. Il ne savait pas trop quoi faire, un peu intimidé par ce contact. Ce n’était que en de rare occasion qu’il avait put prendre quelque un dans ses bras il ne savait donc pas trop s’y prendre. Alors, le paladin décida de se laissé allé un peu et passa ses bras autour de la taille d’Ayla. Il caressa ses cheveux pour la rassurer et la calmer comme une mère ou un père le ferait avec son enfant et lui dit.

Ne me remerciez pas… C’est ma faute si vous avez pleuré. C’est donc à moi de sécher vos larmes Demoiselle Asuke.

Essuyant les dernières larmes roulant délicatement sur les joue de la jeune femme, Zircovald regarda le petit visage d’Ayla dont la douceur de l’âme transparaissait. Le levé du soleil arrivait et le jeune homme se tourna un peu pour que la demoiselle puisse l’admirer. Doucement, il rabattit les pans de sa cape pour que cette dernière enveloppe le doux corps de la belle et qu’elle ait un peu plus chaud.

Ayla sentit les bras du jeune homme lui rendre son étreinte, heureuse elle se serra un peu plus contre lui, elle se sentit si protégée dans ses bras puissants... Elle laissa aller sa tête contre l'épaule de Zircovald pendant qu'il lui caressait les cheveux et qu'il la rassurait. Elle ne s'était sentie si heureuse qu'une seule autre fois, il y a si longtemps...

Le soleil se levait éclairant Ayla et Zircovald d'un halo de feu, les rayon traversaient la canopée des arbres du parc nimbant l'endroit d'une douce et paisible atmosphère. Elle trembla légèrement sous la cape du jeune homme, elle se serra un peu plus contre lui en regardant l'astre doré se distinguer derrière les collines éclairant de sa douce lumière le ciel dans un dégradé de blanc et bleu. Ayla soupira de bien-être...

- Je crois que je revi à nouveau... Je voudrais tant être plus forte, je voudrais pouvoir résister à la tristesse de la vie... Je voudrais...

Ayla regarda le ciel, ses ailes magnifiques frémirent d'y voler. Ayla se serra à nouveau contre Zircovald alors que le soleil les réchauffaient doucement...

Le garçon sentait le douce respiration d’Ayla qui semblait peu à peu, laisser partir sa tristesse. Elle dégageait un parfum des plus doux et sa chevelure soyeuse vibrait lentement sous l’impulsion de la brise matinal. Bien que la jeune femme eut les yeux un peu rougit par ses larmes, son visage et ses jolie yeux d’azure restait ceux des charmes voluptueux des elfes.

Le soleil arrivait et pourtant le magnifique spectacle que donnait le soleil sur la montagne et ses doux rayons qui venaient bercé les deux jeune gens de faisait pas bouger les yeux du fauve. Il la regardait, un peu inquiet mais emplis d’une certaine admiration.

Résister toutes les tristesses ne vous rendra pas meilleur. C’est-ce qui rend votre âme sensible à la douleur des autres. Les blessures cicatrisent avec le temps alors, ne cherchez pas à vous rendre trop insensible.

Le paladin vit les ailes de la demoiselle frémir, il eut peur qu’elle ne s’échappe un moment mais sentit les bras de la belle se raffermir autour de lui.

Ne trichez pas avec vous-même, restez naturel demoiselle Asuke.

Ayla sourit...

- Ne trichez-vous pas vous aussi ?

Ayla fit naître un vent de faible puissance tout d'abord... Elle libéra ses ailes, sourit à nouveau...

- Là-haut on ne peut pas tricher, annonça-t-elle en le regardant dans les yeux, on est libre...

Une lueur de malice brillant dans le regard, elle battit des ailes, entoura de ses bras le jeune homme puis elle accentua la puissance du vent et elle se laissa portée par la brise avec Zircovald dans les bras. Elle monta dans les airs, dans le ciel majestueux, la jeune fille et le chevalier auréolé par le soleil planèrent au-dessus de l'étang d'argent, des arbres immenses du Parc...

Peu de temps après, Ayla se reposa en douceur sur un immense rocher qui servait de départ à une petite source, elle s'assit et regarda Zircovald dans les yeux...

Zircovald fut surprit mais se laissa entraîner par la demoiselle. Il volait avec elle un moment laissant l’air prendre place entre lui et la terre. Puis, au bout du voyage, Alya le déposa sur un gros roché. Le jeune homme se demanda si ce lieu ne signifiait pas quelque chose pour la demoiselle.

Merci pour ce voyage… C’était très agréable…

Laissant aussi son regard se fixer dans celui de la dame, il lui sourit tendrement et fini par demander.

Est-ce là votre refuge demoiselle Asuke?

Se laissant un peu allé, il caressa le visage de la jeune fille qui l’avait emmené par-dessus les arbres. Bien qu’il ne disait rien, la sensation du vol et le décors l’avait émerveillé mais le garçon n’extériorisait pas souvent ses sentiment même si il en avait conscience.

Ayla sourit...

- C'est la première fois que je viens ici, j'aime être plus proche du ciel et puis d'ici on voit tout, n'est-ce pas magnifique ?

Laissant Zircovald caresser son visage, la douceur de sa main sur sa peau... Ayla étira doucement ses ailes et les replia pour pouvoir se blottir à nouveau contre lui. Elle le regarda, ses yeux fauves magnifique, son air si noble, sa gentillesse, sa douceur, elle ne regrettait pas d'être sortie si tôt...

Elle se laissa aller contre lui puis regarda le paysage, Callisto devant le Parc, la zone militaire légèrement sur le côté avec l'immense forteresse... Ayla pensa aux prisons... Être enfermée... Ayla frissonna, elle ne pourrais pas y survivre... Après Callisto, la forêt majestueuse avec ses immense arbres, elle irait bien là-bas... Les marais luisant au plus profond du paysage, un endroit des plus dangereux... La plaine... Un endroi à découvert... "Que des paysages magnifiques" pensa Ayla en fermant les yeux pour se laisser aller contre le jeune homme...

Le jeune homme rendit son sourire à la demoiselle et passa lentement une main autour de sa taille pour qu’elle puisse se blottir le mieux du monde.

Vous avez raison, ce paysage et magnifique. Vous avez un instinct certain pour trouver les endroit… Romantique. Enfin, c’est ma façon à moi de voir les choses.

Regardant un moment les magnifiques ailes blanche s’étirer pour revenir enlacer les couple, le jeune homme remit sa cape autour de la demoiselle et poursuivit.

Dites… Pardonner mon ignorance mais… Vous êtes une Avariel? Vous savez, les elfes de la forêt qui on des ailes? Si non, vous êtes un ange… C’est la première fois que je rencontre quelque un comme vous… Croyez bien que je suis flatté et heureux d’êtes à vos côtés.

Le garçon continua à caresser les longs cheveux de la demoiselle blottit contre lui. Il aimait beaucoup son parfum et la joie de vivre qu’elle affichait.

Ayla se blottisait contre Zircovald quand elle entendit la question du jeune homme, elle rouvrit les yeux et le regarda avec une soudaine peur...

- Une... Avariel ? Qu'es-ce que c'est ? Je ne sait pas ce que je suis, les autres Elfes n'avaient pas d'ailes, j'était la seule... Mes parents m'ont toujours dit plus tard ont te dira... Puis... Quand je suis revenu... De la forêt...

Ayla sentit ses yeux s'embuer... Revivant cette terrible nuit où elle avait appris que ses parents avaient été tués... En proie à une vive agitation elle se raccrocha à Zircovald...

- Pardon... Vous n'avez pas a supportez cela... Pouvez-vous m'expliquer ce que sont les Avariel ?

Ayla attendit le coeur battant, regardant le jeune homme intensément...

Les Avariel sont une race d’elfe qui vive dans les forêt les plus profonde. C’est une race en phase avec la nature et la magie au point que leur arme ne sont pas forgé en métal mais en verre durcit.

Le garçon caressa de nouveau une des joue de la demoiselle et souleva son menton pour la regarder dans les yeux. Il la fixa un moment, se plongeant dans son regard si doux et si mélancolique.

Suporter quoi? Vos pleures? Demoiselle Asuke… Vous pouvez pleurer tant que vous voudrez si cela soulage votre cœur. Cela, ne m’empêchera pas de demeurer près de vous. Qu vous soyez ange ou Avariel, peut importe, ce qui compte c’Est-ce qui est au font de vous.

Zircovald souffla doucement sur le visage de la belle pour que ses larmes sèche tel une douce brise de printemps. Il était bien ici, à contempler les paysage avec la plus douce des compagnies.

Ayla heureuse se blotti contre Zircovald...

- Vous êtes si gentil... Si doux...

Ayla mit sa tête contre le torse du jeune homme profitant de la confiance qui en émanait... Elle voulait connaître ses origines pour se connaître elle-même... Si elle retrouvait ce qu'elle était... Peut-être que...

- Zircovald ? Pensez-vous que je sois une Avariel ? J'aimerais tant savoir si mes parents en étaient... Si mes deux parents en étaient... Je suis orpheline, j'aimerais me construire un avenir... Grâce à vous, Zircovald, c'est possible, merci de tout mon coeur...

Ayla se blotti contre Zircovald puis elle le regarda...

Le garçon resta un moment pensif, il sentait que la demoiselle était bien contre lui.

Disons que… De mon point de vue, vous ressemblez d’avantage à une ange. Vos ailes blanches et votre gentillesse tendent à aller dans ce sens.
Les Avariels tout comme les elfes on des oreilles fine et pointues. J’avoue qu’avec vos cheveux longs, c’est difficile de voir.

Le paladin sourit comme si il la taquinait, puis il continua.

… Je… Je suis moi aussi orphelin mais… Disons que mon passé fait que je ne cherche pas à retrouver mes origines…

Zircovad devint un peu plus sombre, non pas conte Ayla mais d’autres souvenir refaisaient surfaces et il ne voulait pas y penser. Le regar d’or se perdit entre l’horizon et le soleil levant…

Ayla écarta ses mèches pour laisser entrevoir des oreilles fines et pointues...

- J'ais des oreilles fines et pointues, je suis peut-être tout de même une ange...

Ayla regarda tendrement le jeune homme puis elle regarda aussi le soleil levant, aussi beau que les yeux de Zircovald... Quel était leurs origines ? Avaient-ils un pouvoir ? La jeune femme qui s'était levée tôt, pensa à dormir...

- Zircovald ? Cela ne vous gène pas si je...

Ayla s'endormit avant même d'avoir fini sa phrase, son corps léger contre le jeune homme, sa tête sur son torse... Son souffle se fit régulier puis elle plongea dans le monde des rêves et de la poésie...