Rencontre involontaire [PV]

(Désolé du retard j'avais pas calé que t'avais écrit sinon j'aurais rep plus tôt...)

Une nuit aussi belle ne se présentait qu'une fois tous les ans et même cela dépendait des nuages de la clarté du ciel, de la lumière émie par les étoiles et de la lune celle-ci qui jamais au par avant avait tant d'effet sur la jeune fille, quelque chose qui la rendait, ni plus gentil ni même de meilleure humeur mais sûrement réveillant sa véritable nature. Un petit sentier parsemait de petits sapins s’étendait devant Risa à quelques mètres plus loin, là après avoir fait le tour des lieux d’un pas lent, toujours regardant la pleine lune qui brillait encore plus intensément qu’à son habitude. La jeune ange s’approcha d’une clairière avec à son centre, un rocher, entendant un simple bruissement de pas, elle s’arrêta brusquement. Là, son regard resta figé sur un homme, qui ne laissait pas Risa indifférente, une beauté mystérieuse et un côté sombre qui l’attirait, sûrement à cause du livre. Même pas un cil, rien en bougeait, on aurait pu croire que son cœur s’était arrêté de battre en voyant le jeune homme sombre planter une arme dans la tête de la jeune femme dans l’eau. Mais le plus étrange fut qu’il la ramène à la vie, là ce n’était plus de l’étonnement mais autre chose, comme une envie de savoir d’ou venait ce pouvoir et l’homme qui venait de l’utiliser. Il regardait attentivement « son chef d’œuvre », ça la fit un peu rire, comme si elle venait de rêver, elle ferma les yeux et les ouvrit rapidement à nouveau. Rien n’avait changé, alors elle décida que peu être c’était le moment ou bien de partir pour ne pas finir ainsi même si elle ne se serrait pas laisser faire, ou encore de dire bonjour au beau jeune homme, ou alors à cause de la réaction du livre par rapport à cette magie noir. Son cœur battait régulièrement, la jeune fille n’avait pas peur, elle s’avança vers la rivière mais de l’autre côté ou se trouvait le mort vivant. Qui aurait cru qu’elle verrait ça un jour, pas elle en tout cas, Risa était debout, vêtue d’une petite robe noir avec des ficelles qui fermaient le corsé du vêtement, elle fit un simple sourire amusé, espérant qu’il ne l’ai pas vu à côté de son arbre.

( Je te pardonne ^^! )

Le corps de la jeune fille était parfait : de beau seins rond, des courbes plus qu'attirantes, une chevelure aux couleur de printemps et pour complèter le tout, des yeux encore bleus. Il alla poser sa main sur son doux visage quand il sentit une énergie maléfique tellement puissante qu'il put la repèrer et savoir son emplacement. Un sourire apparut sur ses lèvres et il chuchotta à l'oreille de son esclave de ne pas bouger. Il dégaina lentement sa dague, sans faire de bruit, et avanca d'un pas lent, presque mort, vers l'endroit ou se trouvait cette énergie si bonne et si tendre. En avancant, son grand manteau volait a sa base au dessus du sol, donnant l'apparence d'une cape. Son pas ce fit plus rapide, ses yeux plus sadique, ses lèvres se transformèrent en un sourire pervers. Sa dague toujours à la main, il fini par arriver près d'un arbre de ou il persevait l'énergie sans voir d'ou elle venait encore.

- Toi! Sort de ta cachette sinon... je vais venir te chercher... Dit-il d'une voix puissante et froide.

(c'est gentil...mais c'est parce qu'on m'aime lol je rigole XD)

Pourquoi était-elle à cet endroit, à ce moment précis et en présence de quelqu'un qui ramène les morts à la vie ? Cette question trottait dans la tête de Risa depuis un bon moment mais pas assez long pour établir un plan au cas où elle serait la victime du beau jeune homme. La seule chose qu’elle sache faire serait de se battre mais le livre l’en empêcherait peu être, la jeune fille savait qu’il devait bien maîtriser la magie noir pour avoir fait, d’un côté elle était fascinée par son talent mais d’un autre ça lui donnait froid dans le dos de savoir que quelqu’un à cette capacité, c’était un assassin et ce ne serait sûrement pas son dernier meurtre. Le sentant bouger, son cœur n’accéléra pas par contre son souffle lui devint un peu plus fort, à cause de l’excitation ou de peur à ce qu’il l’ait remarqué. C’était trop tard, une voix se fit retentir à travers la clairière, là, les frissons submergèrent son corps à peine dénudé. Un rire, un petit sourire aux lèvres, c’est tout ce qu’elle afficha pour le moment, il avait dit quelque chose qui l’amusa beaucoup, « venir la chercher ? » pourquoi pas mais vu el ton qu’il avait prit, un ton froid et peu chaleureux mais qu’attendre d’un homme si sombre avec un tel charisme . Elle préféra alors sortir, elle le regarda avec un visage neutre, seul son souffle la trahissait vraiment, elle dit alors sur un ton assez arrogant :

" Si je ne suis pas venue ce n'est pas parce que j'avais peur de toi, mais je ne voulais pas te déranger avec ta chose, là bas !"

Quand elle parla de chose, elle montra la femme plus loin, puis elle émit un simple sourire moqueur…

Saratar rit sur le coup de sa réponce, un rire froid, un rire dément. Il s'aprocha de la jeune fille et lorsqu'il fut en face d'elle, posa sa main sur sa joue. Il fit lentement glisser sa main en effleurant sa peau douce jusqu'au menton et remonta jusqu'a sa tempe. Sa main capta tout les petits battements qui devenaient de plus en plus rapide. Cela réjouit Saratar, sentant sa crainte, mais aussi un nouvau sentiment inconnu à son âme. Il le chassa de sa tête et revint à son idée principal. D'un geste rapide et précit, il mit sa dague juste en dessous de sa gorge, appuyant légèrement pour voir son sang sur sa lame. Saratar avanca sa tête jusqu'a son oreille, déposant son souffle chaud sur son cou et posa sa main libre en arrière de sa tête.

- Chose? Quelle chose... Ma créature est... magnifique... Murmurra t-il de sa voix macabre dans l'oreille de la jeune fille. Tu sais... Tu pourais devenir aussi... belle qu'elle! Avoua t-il en enfoncant légèrement la dague dans le cou tendre de la fille, faisant apparaitre une petite coulé de sang sur la lame.

Risa écouta le rire sarcastique de l’homme, cette façon de rire était insupportable, il se moquait d’elle et elle détestait ça, elle garda son calme te le regarda attentivement. Il s’approcha d’elle, continuant à le fixer d’un regard aussi froid que la glace, sentant sa main sur sa joue, elle voulait l’enlever mais c’est comme si ses membres ne réagissaient plus du tout, elle soupira de ce qu’elle ne pouvait pas faire, attendant que son cerveau et ses bras se reconnectent. Lui par contre arrivait parfaitement à bouger, puisqu’il disposa sa dague de telle façon à ce qu’elle ne puisse d’abord rien faire et aussi pour faire couler quelques gouttelettes de sang sur la fine lame aiguisée. Un sourire s’afficha sur le visage de la jeune fille en entendant les paroles de l’homme, un seul mot lui vint à l’esprit et ce fut pathétique. Lui souffler à l’oreille qu’elle pouvait devenir comme ça fut hilarant à entendre pourtant rien qu’un sourire en coin se fit voir, mais le pire fut le « aussi belle qu’elle ». Il était vraiment froid mais d’un côté ça lui plaisait énormément. Enfonçant sa douce lame dans son cou, Risa ne broncha pas, rien, ni un gémissement et encore moins un cri puis d’un geste fin et délicat, elle se baissa fit un tour sur elle-même et avec ses mains enleva celles de l’homme. Ne supportant plus de voir son sang autre part que sur elle, celle-ci fit une flippe arrière pour reculer de quelque pas. Risa toucha sa blessure, sa main était en sang et en l’approchant de ses lèvres elle rigola, puis dit doucement :

"Magnifique…euh il y a mieux je te l’avoue et non merci je n’ai pas envie de perdre ma dignité…ni de me faire tuer."

Elle fit apparaître dans sa main une immense faux et tendit la lame vers lui en disant d'une voix sombre mais douce à la fois:

"Par contre je te déconseille d’enfoncer encore ta dague dans mon cou, je n’aime pas voir mon sang couler n’importe ou…"

Saratar commencait à vraiment s'amuser avec cette femme. Sa vivacité et sa tête dure lui donnait un certain charme, tout pour lui plaire. Il leva lentement sa dague, lèchant le sang sur la lameavant de la remettre dans son fourreau. Il cria un mot a son mort et celle-ci vint à ses côtés, le crâne encore coulant de sang tiède. Il murmurra quelques mots à ses oreilles et elle avanca en direction de la fille.

- J'aime ta rage... ta vivacité... et j'aimerais savoir... D'ou provient cette énergie? Si tu ne veux pas me le dire... Ma servante va la trouver... Lui souffla t-il en espérant qu'elle résiste encore un peu, question de voir ce qu'elle est capable de faire.

Risa le regardait toujours froidement, situant parfaitement sa faux devant elle, la lame de celle-ci luisait aux rayons de la pleine lune et avec la lueur des étoiles, elle aimait cette arme, immense, dangereuse et en même si parfaitement dessiner. L’homme avait vraiment un air indescriptible à fois sur de lui et de la chose qu’il venait d’appeler à ses côtés, elle ria un peu à ça. On aurait dit son toutou et la jeune ange détestait de voir une femme se faire traiter ainsi autant la libérer de cet étranger qui n’était que son maître. Elle l’écouta attentivement puis avec un grand sourire sadique aux lèvres elle dit arrogamment :

"Moi, si tu veux mon avis je n’aime pas grand chose chez toi, tu es mesquin et tu utilises de pauvres humains comme cobaye. Et ben va y envoi donc ton esclave à moi tu verras ce que j’en ferais..."

La fille s’approcha de Risa et tout à coup elle se plaça derrière l’esclave grâce à sa rapidité, elle fit tourner cinq fois sa faux autour d’elle avant de découper la jeune fille en quartier comme pour les pommes, c’était le même principe. Elle avait du sang sur sa faux alors avec celle-ci elle envoya le cadavre découpé vers le bel homme.

Saratar ne réagit même pas à l'acte de la jeune femme, car au fond il l'analysait. Il avait besoin d'un apprenti et elle semblait faire totalement l'affaire. Il sortit de son sac le crâne de son frère et l'observa obtenir son aura noire. Comme d'habitude, il demandait toujours l'avis de son frère avant de tester un potentiel apprenti. La dernière fois, le tout avait bien tourné, mais cette fois le tout cera légèrement plus compliqué. Il remit son frère dans son sac et fit apparaitre dans sa main qui était derrière son dos une sphère d'énergie. Sans prévenir, il projeta la sphère sur la femme, sachant qu'elle allait surement la bloquer et que à ce moment qu'elle serait projeté dans la rivière qui commencait à s'emballer.

- Cadeau de la maison! Bloque si tu peux!!! Cria t-il, rempli d'une joie d'enfant. Elle ne savais pas les effets de cette sphère et elle serait très surprise lorsqu'il allait se déclencher.

Risa le regardait toujours froidement, ses yeux n’observaient que ceux de l’homme, comme s’il était son unique centre d’interré, souriant mais pas d’un sourire gentil plutôt sadique avec une pincée d’enjouement. Puis elle resta captivée par un crâne, celui-ci était étrange comme s’il avait une aura puissante et à la fois mystérieuse, elle sentit son cœur accélérer en faisant à nouveau tourner sa faux autour d’elle, c’était comme pour se calmer. Elle soupira puis fut surprise de voir arriver devant elle une sphère, quelque chose d’aussi futile l’aurait fait rire, mais c’était un autre pressentiment qui la submergeait. Il lui dit avec une voix enfantine « Cadeau de la maison »ce qui l’amusé encore plus c’était le « bloque la si tu peux », bien sur qu’elle allait la bloquer et aussi la renvoyer à son maître. Un petit saltot avant pour faire un mouvement ample et souple avec sa faux, elle dit :

"Merci de ton cadeau, mais je te le rends, il a une odeur que je n’aime pas spécialement…alors tiens…"

Risa avait dit ça d’une voix toujours aussi froide mais sans qu’elle sache pourquoi, elle était excitée, surtout de savoir qui était l’homme en face d’elle, mais d’abord, avec son immense faux, elle frappa la sphère d’un grand coup

Au moment ou la faux frappa la sphère, une quantité phénoménale d'énergie ce diriga directement sur elle et celle qui la tenait. Son excès de confiance venait d'être détruit, tout sa grâce à une sphère grosse comme une tête. Saratar resta immobile, sentant une petite vague d'énergie venir en sa direction. La vague passa, Saratar ne bouga pas, seul son grand manteau flotta dans le vent. Un sourire aux lèvres, il avanca en direction du nuage de fumée formé par la déflagration pour s'arrêter à une distance sécuritaire de la zone. Il leva les yeux vers la lune, scintillante de tout ses rayons, et inspira un bon coup. Son corps se nourrit de tout les énergies négatives produite par la lune au point de produire une aura rouge autour de lui. Son sourire était devenu sadique et son regard mortelle.

- Tu a aimé mon cadeau? Maintenant j'ai une question à te poser... D'ou provient l'énergie maléfique que... je sens provenir de... toi! Annonca t-il d'une voix puissante. Cette énergie venait faire trembler les fondations du mal en lui à un tel point qu'il la voulait uniquement pour lui.

Risa avait frappé assez fortement la sphère mais celle-ci explosa sur la jeune fille, elle fut expulsée à quelques mètres par une énorme quantité d'énergie, ne s'y attendant pas du tout, son sourire s'effaça à sa chute. Une étroite fumée était devant elle, ne voyant plus l'homme, elle se leva rapidement pour lui balancer une boule d'énergie rouge comme le sang de sa blessure au bras. Elle avait été blessée à cause de l'énergie non pas à cause de sa chute qui ne lui avait pas fait vraiment mal et la souffrance ne la dérangeait pas tant que ça. Risa s'avança hors de la fumée avec un sourire en coin et avec des yeux pétillants de malice, elle répondit à sa question :

"Oui j'ai bien aimé même si je me vengerais de ce que tu as fais à mon bras, je déteste voir mon sang couler...je ne vois pas en quoi ça t'intéresse mais si tu y tiens je te le dirais si tu me dis qui tu es avant..."

Elle avait dit ça d'un ton arrogant et provoquant à la fois, la jeune fille le regardait en touchant son cœur, c'est là que provenait la force maléfique, là ou se trouvait le livre des ombres...

Saratar entendit les paroles de la fille, mais ne prit pas compte de la menace. Il ne fit qu'avancer vers elle, faisant chaque pas presque plus lourds les uns que les autres. Une fois devant elle, il posa sa main sur son bras blessé, sentant toute la rage et la colère à l'intérieur d'elle, et commenca à l'absorber rapidement. L'opération ne prit que quelques secondes malgré la quantités de sentiments qui remplisait son coeur. C'est à ce moment qu'il sentit la présence de l'énergie maléfique dans elle, le surprenant premièrement, mais le réjouissant ensuite. Il avait finalement trouvé son apprentie. Il retira sa main de son bras et la regarda de haut en bas, finisant par les yeux ou il laissa les siens.

- Le mal est dans ton coeur... mais tu semble si... si... si pure! Je te dirais mon nom en échange du tien... Demanda t-il avec curiosité.

Risa se demandait bien qu’est-ce qu’il allait répondre mais elle ne s’attendait pas du tout à de la gentillesse venant de lui et encore moins à quelque chose de normal, le voyant s’approcher, elle ne recula pas, le regardant toujours avec ce même regard, ce regard remplit de haine et envahit par la vengeance, elle n’avait pas peur et sûrement que devant lui, elle ne le montrerait jamais. Il posa sa main sur son épaule, elle ne dit rien regarda seulement ce qu’il faisait, c’était dès plus étrange pourtant elle ne sentait que quelques sentiments s’envoler voir ailleurs, elle dit alors d’un ton froid :

"Tu fais quoi là, je ne t’ai pas demandé de me toucher…"

Elle le regardait moins méchamment depuis quelques instants pourtant son cœur battait plus vite, sous l’excitation, il dit que le mal venait de son arme secrète en enlevant sa main de son épaule, elle rigola sarcastiquement puis dit d’un ton ironique :

"Mon cœur est aussi pur que celui d’un ange…Je ne vois pas de quoi tu parles…je ne semble pas pure, je le suis…"

Elle rigola encore à ce qu’elle venait de dire, elle savait la vérité mais d’un côté ne voulant pas l’entendre, elle préféra dire ce qu’elle espérait être d’un autre côté. Puis doucement, elle dit d’une voix plus douce :

"Je m’appelle Risa Ushiwa…Et toi quel est ton nom ?"

Elle s'appelait Risa, nom qui lui allait très bien. Un sourire malsain apparu sous les lèvres de Saratar, devait-il lui dire son nom? D'un côté, si il lui disais son nom, peut-être allait-elle le reconnaitre, mais de l'autre il passerait pour un idiot. Il se mit à tourner autour d'elle afin de la regarder sous tout ses angles, quand soudainement son rat, Half, sortit de son manteau et alla se mettre sur son étaule, regardant à son tour Risa de son seul oeil. Elle avait véritablement tout pour devenir son apprentie : une beauté sans égale, une rage incontesté, une détermination à toute épreuve et surtout elle pocède le mal en elle même si elle ne veux pas l'admettre.

- Mon nom est... Saratar. Maintenant que nous avons fait connaisance j'aurais une... offre à te faire... Dit-il simplement.

Le regardant du coin de l’œil, la jeune fille n’aimait pas le sourire qu’il faisait, ça l’énervait énormément mais d’un côté ça lui allait assez bien, ce côté sombre et si sur de lui, il ne connaissait sûrement pas la pitié et encore moins la peur, ça plaisait assez à Risa d’être en face de quelqu’un comme ça. Il tournait autour d’elle comme si c’était un objet que l’on jugeait ou sur son apparence ou sur sa façon de s’exprimer, peu être bien les deux, elle détestait être dévisageait de cette manière, alors après avoir fermé les yeux un instant. Elle le regarda méchamment, un rat possédant un seul œil sortit pour se poser sur son épaule, elle sourit sadiquement, cet animal était étrange et possédait quelque chose de mystérieusement maléfique. Ses yeux c’étaient plongés dans les siens, essayent de voir ce qu’il y avait à l’intérieur Risa l’écoutait attentivement puis elle dit en posant son doigt sur le rat pour le caresser :

"Ce nom...il m’en a parlé…un homme aimant tuer…mais je t’avoue que j’ai la mémoire courte, les anges sont souvent comme ça…une offre ? Laquelle ?" dit-elle de façon neutre

Saratar avant finalement captivé l'attention de Risa. Il ne devais pas la perdre sinon c'était probablement perdu pour un bon moment. Sa main alla chercher dans son sac le crâne à nouveau et mit les orbites vers Risa. Le crâne devint entouré d'une aura rougeâtre, signe que son frère était actif. Il se mit a flatter le dessus du crâne et rapprocha celui-ci de son oreille. L'aura se mit a vribrer, signe que son frère lui parlait et Saratar hochait la tête au fur et à mesure que l'aura continuait de vibrer. Après cette petite discution, il ranga le crâne dans son sac et fit un pas vers Risa. Il regarda son bras blessé et couvert de sang avec un regard étrangement désirant. Le sang sur son bras était pour Saratar une sorte d'excitant. La simple vue du sang le mettait dans tout ses états, comme de l'herbe à chat pour un chat. Il reprit ses esprits et regarda à nouveau les yeux magnifique de celle qui allait peut-être devenir son apprentie.

- Je t'offre de... devenir mon... apprentie... Avoua t-il de sa voix cruelle et sadique.

Pourquoi ne pouvait-elle pas regarder ailleurs que dans la direction de Saratar, que dans ses yeux sombres ? Pourtant il n’était pas gentil, loin de là, il n’était pas comme tous les autres garçon, il avait un petit plus, mais qui l’intriguait énormément, elle préféra ne plus se poser de questions sinon elle deviendrait folle. Il sortit à nouveau ce crâne, qui la regardait aussi, il émanait de celui-ci des vibrations plutôt étrange, comme s’ils parlaient entre eux, elle dit d’un coup sans aucune gênes et avec un ton moqueur :

"C’est quoi ce crâne ? Pourquoi tu lui parles, il te dit quoi ? Je comprend pas le langage des morts moi !Par contre je comprend d'autre langue plus interressante"

*Celle de mon livre par exemple*

Il rangea le crâne, Risa ne regardait que les yeux de Saratar, il fit un pas et il regardait sa blessure, elle le dévisagea en rigolant, puis l’écouta et le regarda assez étrangement, plutôt un air interrogateur et sadique que choqué, alors elle dit en s’approchant de lui calmement :

"Pourquoi me proposes-tu ça ? Et je déteste être commandée alors…Être sous les ordres de quelqu’un ce n’est vraiment pas pour moi…En plus je pense que je ne suis pas la seule alors…"

Elle aimait faire mijoter les gens, voir leur réaction, bien qu’elle est une certaine envie, d’être avec Saratar, ça aurait été trop facile de lui dire oui tout de suite, elle n’était pas de ce genre là, elle el regarda avec un sourire sadique aux lèvres…

L'envie prit place dans le regard de Saratar. Elle ne voulait pas se laisser prendre facilement, augmentant son désir pour elle. Il avait envie de lui planter sa dague dans le coeur, de l'entendre crier de douleur, de la voir mourire lentement, mais il avait besoin d'elle. Au lieu d'exécuter ses pensées profondes, il posa sa main sur son coeur, entre les deux seins qui composait sa poitrine. Dès que ses doigts la toucha, il sentit le mal en elle, mais le mal qui était en elle était diférent du sien. Ce mal semblait sans risque pour les autres, contrôlé par elle. Cette source de mal inutilisé était à ses yeux un énorme gaspillage, alors comme bon représentant du mal il allait l'exploité.

- Le mal en toi ne ment pas... il désire me rejoindre... alors écoute le! Explica t-il d'une voix convaincanteet presque menacante. Le mal en lui avait parlé à sa place, rendant sa voix presque démoniaque

Risa le regardait toujours froidement avec son sourire narquois aux bouts des lèvres, scrutant doucement chaque mouvement et battement de cœur de Saratar. Il avait une aura démoniaque, encore plus étendue que les démons eux-mêmes. Elle rigola un peu en pensant à ce qui se passerait si elle acceptait, puis sentant sa main entre sa poitrine et sur son cœur. Elle le regarda cette fois-ci méchamment, prenant la main de l’homme entre la sienne et la serrant fortement, laissant échapper quelques flammes de sa paume. Personne ne la touchait à cet endroit que ce soit pour écouter son cœur, parler à celui-ci ou autre chose, c’était impossible qu’on le touche aussi longtemps, elle lui dit d’une voix assez douce pour quelqu’un qui serrait toujours la main de Saratar entouré d’une énergie noire et de petites flammes :

"Je t’interdis de me toucher à cet endroit…Personne n’a le droit alors prend garde…"

La vois de Saratar était encore plus démonique que celle de n’importe qui, ce qui lui donnait encore plus envie de sourire sadiquement, elle l’écouta et dit d’une voix neutre :

"Le mal en moi veut te rejoindre…hum je ne vois pas pourquoi j’aurais besoin de toi, ton offre est tentante si j’aimais être au service de quelqu’un et lui obéir, je ne suis pas un objet qu’on loue comme ça et pourquoi veux-tu mon mal ?"

Saratar ne prit pas compte des flammes qui commencait à lui brûler la main, car il était en transe comme à chaque fois. La réaction que Risa eu était seulement une affirmation de ses dires : le mal en elle cherchait à sortir. Il retira sa main doucement de la sienne et alla prendre son livre dans son sac. Dès que le livre vut Risa,. le symbole se mit à chauffer et le même signe apparu sur la poitrine de Risa au niveau du coeur. Ce simple évènement réjouit Saratar, car il avait finalement trouvé une des choses à laquelles il attachait une importance capitale : le second tome de son livre. Saratar l'avait maintenant trouvé et avait trouvé en même temps son apprentie, rien n'aurais pu le rapprocher plus du sentiment du bonheur.

- Le mal en toi est... Il est... Je t'ai finalement trouvé... Tu est à moi maintenant... Murmurra t-il dans une extase de joie, se rapprochant de plus en plus de Risa, augmentant du même coup l'intensité du signe et de sa douleur causé.

Il n’avait pas l’air de sentir les flammes, sa vexa quelque peu la jeune fille, il retira sa main, elle tourna la tête puis ses yeux ne purent s’empêcher de le regarder à nouveau alors Risa dévia légèrement sa trajectoire en direction des yeux de Saratar. À ce moment, ses yeux sortirent à moitié de leur orbite, elle avait une telle expression qu’elle-même en fut étonnée, cette chose ne pouvait exister, c’était inimaginable. La jeune fille regarda le symbole et sentit son cœur surchauffer, elle se le serra fermement comme pour canaliser sa douleur. Comment Saratar pouvait-il avoir le premier livre des ombres, elle qui croyait que c’était Satan, le possesseur, elle s’était trompée. L’écoutant mais moins attentivement à cause du symbole qui lui donnait l’impression qu’elle brûlait sur place, elle dit reculant en le voyant avancer :

"Ou as-tu eut ce livre ? Comment, je…Je ne suis à personne bien que tu es…Que tu es, ne t’approches pas avec…"

Elle avait mal et Risa reculait en même temps qu’elle essayait de parler…

Saratar n'entendait quasiment rien de ce qu'elle disait, baigné dans un mélange d'euphorie et de plaisir orgasmique. Il avait finalement ce qu'il voulait et même si elle voulait stopper tout cela, elle ne pouvait pas. Il continua de s'approcher d'elle, tenant le livre à deux mains à la hauteur de son coeur, et posa le signe sur le sien. Les deux signes collées un à l'autre provoquèrent une sorte de décharge électrique, comme si certains circuits reprirent leur place et que l'engrenage fonctionnait à nouveau. Saratar sentait malgré sa transe tout le mal qui tournait autour d'eux, toute la haine envers ceux qui les avaient séparés depuis si longtemps, tant de colère envers les forces du bien. Saratar se nourisait de tout cela, reformait ses fondements maléfiques avec cette énergie pur représentant le mal. Toute cette énergie alla se regroupper au-dessus d'eux et un rayon noir comme la nuit plonga sur les livres des l'ombres, provoquant une tel puissance que tout autour d'eux fut détruit. Forêt, rocher, rivière, tout avait laissé place à une plaine à l'allure désertique. La transe de Saratar fini apràs cet évènement grandiose pour les forces du mal. Il remit le livre qui avait arrêter de briller dans son sac et posa une main presque douce sur l'épaule de Risa

- Apprentie... Dit-il d'une voix étrangement sérieuse.

Risa reculait de plus en plus malgré qu’il avance aussi, elle avait un étrange sentiment qui parcourait son cœur, un trop pleins d’émotions, elle ne souriait plus, un visage qui montrait la surprise de la jeune fille et sa peur de voir réunit les deux livres. Quand Saratar posa le symbole du livre sur le sien, elle poussa un cri de douleur comme elle, c’était son cœur qui était envahit par la douleur. Pourtant des étincelles sortirent de leur fusion, un mélange de sentiments des deux livres et des deux personnes. Risa tenait à moitié sur place, tellement leur puissance était énorme. Un nuage, c’est ce qu’on voyait au-dessus d’eux, aussi diabolique que Satan et aussi noir que l’obscurité. Après avoir esquissé un regard, les yeux qu’elle avait fermé pendant un instant, Risa découvrit avec stupeur que la végétation qui était autour eu disparu sous la puissance de leur unification, ça donnait froid dans le dos, rien que d’y penser. Il enleva enfin le livre, la jeune fille soupira doucement, le regardant dans les yeux froidement, il posa sa main sur son épaule et dit un mot qui ne lui plu guerre. Froidement, Risa lui dit :

"Tu es fou…Pourquoi as-tu fait ça ? Et je ne suis pas ton apprentie, bien qu’on soit étrangement lié…je ne fais pas partie de toi."

La détermination de Risa à ne pas devenir son apprentie fit replonger Saratar dans le mal qui était en lui. La manière douce ne fonctionnait pas sur elle, alors il allait devoir utiliser celle qu'il préférait : la manière forte. Il la prit par la gorge et par deux fois lui envoya son poing dans le ventre. Il la souleva de terre muni d'une force inconnu et l'envoya un peu plus loin, touchant le sol durement. Il s'approcha lentement, comme un prédateur s'avanca vers sa proie presque morte, jusqu'a elle, gisant sur le sol. Il se pencha vers elle, épouvant presque de la pitié dans son regard, et sortie le livre des ombres en sa possesion. Le livre se mit étrangement à émettre un son doux et mélodieux ayant comme but d'appeler son frère, le tome deux.

- Je sais que tu ne peux résister au son... Si tu veux qu'il cesse... join toi à moi! Cria t-il, sûr que son plan allait fonctionner.