Rencontre involontaire [PV]

Elle reniait toujours le plaisir qu'elle ressentait, mais Saratar savait qu'elle adorait sa. Les gémissements devenant plus rapides de Risa le lui prouvait. Il ressentait lui aussi un plaisir fou, celui-ci le mettant étrangement en transe lentement. Il ferma les yeux, accéléra lentement à une vitesse constance et stoppa lorsqu'il fut rendu à une vitesse plus que suffisante. Il commenca à pousser de légers grognements de plaisir, mais sans qu'il le sache, une aura rouge se formait autour le lui, augmentant avec son plaisir. À chaque fois que son membre s'enfonçait dans l'intimité de Risa, son aura prenait plus de couleur et grossisait. Il accéléra encore un peu, atteignant maintenant un rythme surprenant pour quelqu'un qui commence dans la matière, et ouvrit ses yeux, qui maintenant était totalement rouge sauf l'iris qui, elle, était d'un noir profond, et les plongea dans les siens.

- Ton plaisir est comme le mien Risa... puissant... et vrai! Avoue ce que tu ressent... AVOUE LE!!! Expulsa t-il d'un seul souffle, regardant toujours Risa dans les yeux.

Est-ce un rêve ou alors un cauchemar ? Risa ne savait même plus si ce qui se passait était bien réel, tout ce dont elle était sur c’était qu’elle ressentait un grand plaisir au fond d’elle. Son corps le lui faisait très bien savoir, une étrange sensation s’empara d’elle, mais elle ne préféra même pas s’étendre sur le sujet. Saratar avait légèrement accéléré le mouvement de ses vas et vient, alternant ses gémissements à de petits cris qu’elle essaya de cacher en se mordant les lèvres, sa gencive s’ouvrit un peu, laissant apparaître du sang. Risa préférait ça que de montrer à Saratar le plaisir qu’elle éprouvait de plus en plus, une intense chaleur parcourait son corps et en tournant sa tête vers Saratar , une étrange aura planait au-dessus de lui. Rouge sang était la couleur de cette dernière, c’était vraiment étrange et ça impressionnait quelque peu la jeune fille quand l’aura augmentait. Ce dernier accéléra encore, cette fois-ci Risa ne pouvait contenir ses cris et gémissements, elle ne voulait pas qu’il l’entende mais avec le plaisir qu’elle ressentait c’était bien trop dur. Quand il l’a regardé dans les yeux, la jeune fille fut parcourue par une vague de frissons, son regard avait changé, le rouge de l’aura avait été jusque dans ses yeux, ce qui surpris Risa. Saratar la regardait toujours et elle en faisait autant, elle devait lui mentir alors elle dit alors continuant de haleter :

"C’est faux…Je ne ressens rien…Je n’éprouve aucun plaisir à ça…"

La réponce de Risa était fause, Saratar le sentait très bien en elle. Elle essayait toujours de masquer son plaisir, mais malheureusement pour elle, il était trop intence, alors elle ne pouvait plus se contenir. Ses gémissements étaient si bon aux oreilles de Saratar, il augmentait encore plus le plaisir qu'il ressentait, le faisant encore accéléré à un tel point que tout son corps en bougait. En plus d'aller vite, les coups de bassins étaient puissants, cognant à chaque fois sur le sien. Il sentait qu'elle allait bientôt le lui avouer, mais il devait encore monter le niveau. Il lâcha une de ses mains pour aller prendre l'un de ses seins, le pétrissant d'une poigne ferme, pincant le mamelon parfois. Il fini par lâcher l'autre main pour aller prendre le second.

- Je sais que tu aimes!!! Arrête de me mentir, ma chère... DIT-LE!!! Hurla t-il à plein poumons. Son propre plaisir atteignait des sommets, il sentait que le tout allait bientôt finir pour lui, mais il devait teinir jusqu'a ce qu'elle avoue.

Son corps s’était fait à la chaleur de Saratar appréciant son contact, mais comment peut-on éprouver un tel plaisir alors qu’il est inhumain, alors qu’il continuait de la pénétré sans son consentement. Les gémissements de Risa devinrent encore plus rapides et beaucoup plus fort qu’avant quand il accéléra jusqu’à faire bouger son corps entier en même temps. Saratar allait très vite, c’était impossible alors de contenir toute cette excitation et ce plaisir, elle ne savait plus le cacher mais n’avouerait quand même pas pour autant. Il lâcha l’une de ses mains pour peloter l’un de ses seins puis en fit de même pour l’autre, haleter, ce n’était plus vraiment ce qu’elle faisait, c’était bien plus fort et profond que ça. Bien que Risa puisse partir à l’instant ou il enleva ses mains, elle ne le fit pas, restant sous son emprise et se laissant emporter par la chaleur qui montait en elle. Saratar voulait vraiment qu’elle lui dise, qu’elle lui avoue son plaisir, elle avait encore envie de lui mentir mais plus il continuait plus Risa ne pouvait se contenir alors elle dit en le regardant:

"C’est faux…Je n’aime pas…"

Puis elle baissa la tête, ne voulant pas croiser son regard quand elle lui dirait enfin la vérité, alors d’une petite voix haletante, elle finit par dire timidement:

"Non...Je mens."

Enfin, Risa avouait qu'elle aimait sa. Saratar avait donc eu raison depuis le début. Rien ne pouvait lui faire plus plaisir, sauf qu'elle le dise vraiment, mais pour l'instant il devait finir ce qu'il avait commencé. Une de ses mains alla rejoindre son clitoris et le frotta muni d'une vitesse phénoménal. Le tout se déroulait mieux qu'il le croyait, elle était finalement à lui. Saratar sentait que tout son plaisir allait bientôt exploser, son aura atteignait une taille titanesque et sa couleur était devenue un rouge sombre qui illuminait un rayon d'environ 5 mètres autour d'eux. Son esprit était ailleur, dans une zone de sa tête ou rien ne pouvait vraiment l'atteindre. Il ressentait toute l'énergie que son viol créait en lui et la savait prête à sortir à tout moment. Il devait la retenir pour que le final soit vraiment à la hauteur de lui-même.

- Maintenant, dit-le vraiment! DIT-LE MOI!!! Cria t-il avec une voix remplie de démence. Il allait bientôt en finir avec elle et après, elle retournerait à son entrainement.

L’une des mains de Risa était sur sa bouche, pour empêcher les cris trop forts qui la trahissaient toujours plus à chaque accélération que Saratar entreprenait. La réponse qu’elle lui avait donnée ne lui avait sûrement pas plus, elle avait maintenant l’habitude qu’il veuille toujours plus, que ce soit encore mieux qu’avant. La vitesse de ses vas et vient était toujours aussi rapide, en plus l’une de ses mains alla rendre une petite visite à son clitoris. C’était sûrement pour l’achever comme Risa jouissait encore plus fortement, elle sentait que trop de chaleurs montaient en elle et que bientôt tout allait devoir ressortir. Son plaisir devenait encore plus intense, et comme le voulait Saratar, elle devait lui avouer plus explicitement qu’elle aimait ça. Elle n’avait pas envie de lui dire clairement, surtout qu’il lui ordonna, c’était ce qu’elle détestait le plus. Se soumettre à lui, c’est que Risa devait faire et pour la première fois, elle allait lui obéir docilement. Cette dernière le regarda dans les yeux, enlevant sa main de sa bouche et laissant entendre ses gémissements à Saratar, elle lui dit fermement :

"J’aime ça…T’es content comme ça, j’en éprouve du plaisir."

Les mots que Saratar attendaient depuis le début était finalement sortie d'entre les lèvres de Risa. La joie de ce moment en plus du plaisir accumulé eurent raison de lui. D'un seul coup, tout son aura retourna en lui. Saratar le sentait, Son plaisir ne pouvait plus être retenu, il devait le laisser sortir. Ses pénétrations devirent encore plus violentes, plus rapides encore. Quelques coups de plus suffirent pour terminer le travail. Au moment ou le résultat de son plaisir, son sperme, allait sortir, il hurla de plaisir. Son aura rouge explosa au même moment, soulevant la poussière autour d'eux en un vent violent. Il laissa son sperme se déverser en elle tel une rivière débarasser d'un barrage. Il la pénétra encore un ou deux coups avant de s'éffondrer sur elle, son sexe encore en elle, vidé de toute énergie. Dans sa tête, une seule pensée régnait : il avait finalement fait l'amour à une femme., Toute ses autres tentatives c'étaient montré inutille, mais cette fois, tout c'était déroulé parfaitement. Il prenait de lentes et grandes respirations, sentant les seins de Risa sur son torse, la tête à côté de la sienne. Il était totalement vide de toute émotions, mais il savait que sous peu, elles allaient toutes revenir en lui et la, son travail allait pouvoir recommencer.

- Et puis... ma chère... Comment a tu trouvé? Murmurra t-il dans le creux de l'oreille de Risa avec une voix sadique et étrangement heureuse. Il s'attendait à une réponce totalement négative, mais il avait, au fond de lui, qu'elle avait adoré puisqu'elle le lui avait dit quelques secondes plustôt.

Risa venait de lui avouer qu’elle aimait ça, peu être était-ce une erreur de lui avoir dit, elle ne pouvait plus retourner en arrière alors autant en profiter jusqu’au bout. La jeune fille enroula de ses bras le cou de Saratar, sentant le plaisir s’intensifier chaque seconde, elle remarqua l’aura de ce dernier disparaître, du moins entrer dans son corps. Risa pouvait sentir que ce serait bientôt la fin pour eux deux, les cris de celle-ci devenaient bien plus poussés et fort jusqu’à qu’elle eut un frisson énorme, une décharge électrique qui la vida complètement, enfin elle venait d’atteindre l’orgasme ce qui la fit hurler de plaisir et griffant le dos de ce dernier. Saratar lui avait éjaculé en elle, à sa plus grande surprise, il aurait pu s’enlever juste avant, mais non, c’était vrai qu’il voulait toujours plus. L’homme continua encore quelques vas et vient après et s’écroula sur elle, Risa pendant ce temps était à bout de souffle. La jeune fille ne décrocha pas ses bras de Saratar, sentant encore plus sa chaleur, elle ne le regarda pas malgré la question qu’il venait de lui poser. Peu être pouvait-il sentir le cœur de cette dernière accélérer à cause du mensonge qu’elle voulût dire à la place de ça, elle répondit en soufflant dans son cou :

"Je dois te dire franchement ce que je pense, comme quoi c’est immoral ce que tu viens de faire et que tu aurais pu violer une de tes créations ou utiliser le corps d’une autre femme pour tes fantasmes."

Elle le regarda et dit en le défiant :

"Maintenant tu vas me tuer comme ton jouet à déjà servit non ?"

Saratar ne s'attendait vraiment pas que Risa laisse tomber ses défences à la fin, criant de tout son air son plaisir. Il sentit aussi ses ongles s'enfoncer dans la chair de son dos tant son plaisir était grand, sentant le sang couler le long de son dos. Il se sentait pur, étrangement vidé de toute mauvaises intentions. Il se releva, remit ses vêtements et regarda Risa encore nue par terre. Les deux pĥrases qu'elle prononca le fit sourire. Il remit son sac en bandoullière, le laissant pendre du côté gauche, et regarda Risa à nouveau. Un étrange sentiment fit surface dans son coeur. Il ne savait pas ce qu'il était, il savait seulement qu'il était un mélange de compassion, de bonheur, de respect et pour finir, d'appréciation. Ce sentiment ne lui disait rien de bon, alors il le chassa loin de son coeur, mais malheureusement, à chaque fois que son regard osait voir une parcelle du corps de celle qui venait de lui faire vivre un si beau moment, ce mélange de sentiments revenait. Il sentait encore le sang lui couler le long du dos, ce qui lui fit revenir à lui : un être sanguinaire et maléfique. Son regard de glace lui .tait finalement revenu et il s'hésita pas à le pointer sur Risa, montrant son éternel sourire sadique.

- Pour répondre à tes deux questions... J'ai déja essayé, mais... par un étrange phénomène, aucune de mes tentatives n'a fonctionné... Ensuite, Je vais plutôt te garder... au cas ou l'envie me reviendrais! Expliqua t-il avant de rire d'un rire cruel, comme à son habitude. Sans le savoir vraiment, il ne gardait pas Risa pour ceci, mais plutot pour le mystérieux mélange de sentiments qu'il avait ressenti quelques minutes auparavant.

C’était fini, l’acte cruel, mais si plaisant de Saratar venait de prendre fin, ce dernier s’était enlevé d’elle et commençait à se rhabiller un plus loin. Risa se leva doucement, regardant avec un œil méprisant ses habilles, qui étaient déchirés et qu’elle ne pouvait bien sur plus mettre à moins d’un tour exceptionnel de magie. La jeune fille tourna le dos à Saratar, ne voulant plus exposer son corps à ce dernier. Croisant ses bras sur sa poitrine, Risa tourna sa tête en direction du regard cruel et froid qui la poignardait dans le dos. Elle l’écouta et fut assez surprise de sa réponse, qui était assez déplacée et sadique, celle-ci lui répondit en lui lançant un regard noir :

"Soit, bien sûr tu crois que cette fois-ci je me laisserais faire…"

Une petite brise glacée de soirée se leva et alla soulever les cheveux de Risa pour malheureusement la faire frissonner, elle le regarda à nouveau cette fois plus gentiment. C’était de sa faute si elle avait maintenant froid alors autant que Saratar fasse quelque chose qui lui éviterait d’attraper une angine, finalement cette dernière lui dit :

"Tu pourrais peu être me passer quelque chose à me mettre sur le dos parce que je te rappelle que mes vêtements tu les as découpés, à moins que tu ne veuilles encore admirer mon corps…Mais je crois que ça suffit, non ?"

À la demande de Risa, Saratar retira son long manteau noir et le lui lanca. Après de longues nuits d'hivers loin d'un feu, il ne craignait plus le froid, en plus que la mort et le froid sont si proche dans la vie. Tout le monde ressent un froid avant de mourire aux dires de son maître. Maintenant torse nu, il regarda la lune, maintenant de l'autre côté du ciel, signe que la nuit allait bientôt finir. Il regarda ensuite les restants du cadavre de la jeune fille qu'il avait tué plutôt. Elle aussi avait été belle de son vivant, mais aux yeux de Saratar, elle l'était encore plus morte. Il revint à ses préocupations principales, à savoir Risa. Il se mit dos à elle et regarda la plaine maintenant sans vie.

- Ses lieux vont devenir mon nouveau chez-moi... Murmurra t-il pour lui même. Il se retourna ensuite vers Risa, encore étendue par terre, le manteau cachant son corps de sa nudité. Il regarda les lieux en arrière d'elle. La rivière coulait encore, la forêt avait été peu endomagée, l'herbe avait été remplacé par de la terre. Il aimait vraiment ce lieu aux énergies si propice au mal.

- Mets-sa et lève toi. Avant que tu parte, j'ai quelque chose à mettre au clair avec toi... Ordonna t-il à son apprentie. Le moment de tendresse qu'il venait de vivre était bien loin à présent dans ses souvenirs. Il pensait au futur maintenant, l'avenir de son apprentie et de lui-même.

Risa n’avait pas l’habitude du froid, elle détestait ça, restant au chaud dans ses nuages et près du soleil qui la réchauffait tout le temps, c'était impossible pour elle de ne pas avoir de chaleur, la neige par contre lui plaisait énormément. Quand Saratar lui lança son long manteau noir, la jeune fille changea d’expression, elle était maintenant plus souriante malgré les tourments qui la hantaient encore. Il lui tourna également dos pour admirait le paysage funeste qui s’étendait devant eux à présent. Après l’avoir vu regarder plus tôt le cadavre de la femme, Risa fut assez heureuse de l’avoir réduit en miettes, au moins malgré ses propos, Saratar n’aurait yeux que pour elle. Ce dernier avait dit un peu avant que ça serait son nouveau chez lui, elle n’en avait pas, mais ça ne la dérangeait pas plus que ça. Il lui ordonna de se lever, c’était sûrement une mauvaise habitude qu’il avait prit et ça déplaisait beaucoup la jeune fille qui le regarda d’abord froidement. Elle mit le manteau noir sur elle et se leva doucement, Risa lui répondit alors :

"Ça me tenterait bien de rester juste pour t’énerver, mais bon ça ne m’avancerait à rien...Je t’écoute, que veux-tu mettre au clair…"

Lorsque Risa fut debout, Saratar fit un sourire satisfaisant. Elle avait finalement comprit le sens du mot " ordre ". Il s'avanca vers elle et une fois à ses côtés, il posa une main sur son épaule, sans trop savoir pourquoi d'ailleurs. Le goût du plaisir passé avec elle revint sur ses lèvres, mais il résista à la tentation, se disant qu'elle allait revenir dans deux ou trois jours et que la... Enfin. Il regarda à nouveau le cadavre et vit que quelques loups étaient venus se nourir des restes sanguinolents. Saratar savait que les loups allaient mourir sous peu à cause de la chair, mais ne dit rien à Risa, car il savant qu'elle allait surement essayer de les sauver. Il avait une meilleur idée pour eux, mais il devait les laisser mourire avant. Il retourna son regard vers Risa et regarda la plaine, la ou elle vivrait durant un bon moment.

- Cet endroit sera ton chez-toi pour le reste de ton entrainement. Les jours que tu n'aura rien à faire, tu pourra aller en ville pour rammener quelques saoulons pour les futurs entrainements... Pour ce que je t'avait demandé de faire, tu iras dans la forêt, les lieux sont idéal pour ce genre d'exercices... Tu a une semaine, aller va! Dit-il à Risa sur un ton ferme. La vie reprenait maintenant son cours normal : elle devait s'entrainer et lui allait planifier et construire leurs avenirs à tout les deux pour un bon moment.

Voir Saratar satisfait de son geste était vraiment ce qu’elle aurait préféré éviter, elle détestait lui obéir, il en profiterait encore plus pour lui donner des ordres, elle détourna le regard un moment. Ce dernier vint poser sa main sur son épaule, une décharge électrique l’envahit un instant, peu être la peur ou autre chose de plus profond, elle préféra oublier ce genre d’impression, quand ses oreilles furent occupées à autre chose. Des bruissements de feuilles mortes et des craquements de branchages se firent entendre au loin, les yeux de Risa se tournèrent vers ces derniers. Des loups étaient venus manger les restes de la femme déjà morte, la jeune fille eut un sourire sadique aux lèvres voyant les bêtes se nourrir. Saratar lui annonça que sa nouvelle maison pendant une semaine serait ici, elle ne pu s’empêcher de rire à ça, il n’avait donc pas oublié son entraînement. Elle le regarda un long moment dans les yeux avant de lui répondre :

"Tu veux donc que je reste dans cette forêt, seule, pour m’entraîner pendant une semaine, c’est cela ? Soit, mais quand j’aurais fini que ferais-je ? Et toi ?Pas que je m'intéresse à ce que tu vas faire, sûrement t'amuser encore n'est-ce pas ?"

Saratar regarda les loups à nouveau. Le cadavre était disparu et les loups, eux, étaient couché sur le sable taché de sang. Certains commencait même à tituber, signe qu'ils allaient tous mourir sous peu. Il sentait que ce lieu était profondément lié au mal, mais pourquoi? Sa il en avait aucune idée. Il allait faire sa petite enquète lorsque Risa allait finalement se décider à aller continuer son entrainement. Elle était une élève prometteuse, alors ce petit exercice allait surement lui prendre moins de 3 jours pour le faire si elle s'y donnait à 100%. Soudainement, il entendit un hurlement qui glacerais le sang de n'importe qui, sauf de lui, être totalement remplit de mal. Il regarda les loups et vit que le premier d'entre eux, le mâle alpha : un gros loup noir argenté de la grosseur d'un gros chien, environ 1 mètre de hauteur, venait de mourir.

- Aller, part maintenant, à ton retour j'aurais d'autres petites information à te donner... Dit-il en pointant la forêt d'un main. Si elle ne quittait pas les lieux, alors c'est lui qui la ferait quitter, de gré ou de force.

Un étrange coup de vent passa, faisant bouger la forêt endormie et donnant la chair de poule à Risa qui regardait le ciel étrangement. Ses yeux se baissèrent pour voir si les loups avaient fini de manger. À sa plus grande surprise, ils étaient à terre, son expression changea littéralement en les voyant dans cet état. Elle regarda Saratar froidement, qui observait les bêtes, il savait sûrement ce qui les rendait comme ça mais préférant ne rien dire, Risa n’aborda pas le sujet. Un bruit fit sursauter la jeune fille qui trembla en voyant le loup argenté mort, ses propos étaient donc justes, Saratar ne fut pas du tout étonné et était donc l’auteur de ce nouveau crime, les autres loups allaient donc mourir dans quelques minutes. Elle écouta attentivement ce dernier et partit en direction de la forêt d’un regard méprisant, elle lui avait obéi mais pour on ne sait quelle raison, elle se retourna une dernière fois pour lui dire froidement :

"Ne t’inquiètes pas, je ne te ferais pas ce plaisir de rester une semaine. Quelques jours et je reviendrais, bien plus puissante, mais mon caractère ne changera pour rien au monde…À plus tard Saratar, ne te fais pas tuer d’ici là…"

La jeune fille pénétra dans l’immense étendue d’arbre, faisant flotter le manteau noir de Saratar, avec ce dernier sur le dos, ça ne pourrait que la motiver d’avantage à terminer rapidement.

Saratar était heureux qu'elle obéisse à nouveau à son ordre. Elle partie, mais lorsqu'elle se retourna et lui dit ses quelques mots d'adieu, il eut un sourire qu'elle ne vut pas. Elle était consciente de son pouvoir et elle allait tout donné pour sortir de cette forêt avant les sept jours limite. Il regardait toujours les loups, les voyant mourir tranquillement. Il attendait avec hâte que tous et chacun meure afin qu'ils rejoigne ses rangs. Un autre décéda, rendant encore plus heureux Saratar. Il s'asseoilla par terre, dos à Risa, et s'installa pour faire un petit rituel, inconnu de Risa bien sur. Il sorti son livre et le feuilleta, cherchant la page qu'il cherchait. Il la trouva au bout de quelques minutes, tout les loups ayant eut le temps de mourir pendant qu'il cherchait. Il posa devant lui le livre et commenca à lire une petite incantation, reliant l'esprit des loups morts à une petite bague en cuivre qu'il posa également devant lui. Une fois le rituel fini, il mit la bague et ordonna aux loups de venir le rejoindre mentalement, ce qu'ils firent. Saratar entendait les loups communiquer entre eux, se demandant leur prochaine mission, Alors il leur donna. Il ordonna à la meute de loups, environ une vingtaine de tout âge, d'aller surveiller Risa pendant son entrainement et si elle tentait une quelconque tentation d'évasion, de la tuer sur le champ. Il regarda les loups partir, l'esprit satisfait. Ensuite il commenca à méditer afin de trouver la raison du mal en ses lieux.

Trois jours, sans manger, se reposant que quelques secondes dans la journée, c’était le temps que Risa avait mis pour y arriver. Cherchant la perfection, la jeune fille avait tout donné pour canaliser à sa manière son énergie, bien que ses forces se soient durement épuisées, c’était la seule manière d’atteindre son but : celui d’y arriver en moins de cinq jours. Une importante envie de dormir la submergeait depuis deux jours et de petites nausées venaient la taquiner quelques fois dans la matinée mais rien qu’y ne l’aurait fait abandonner. Risa n’avait pas été seule pendant son entraînement, les loups morts de Saratar l’avaient surveillée gentiment, mais cette dernière n’y avait pas prêté grande attention, préférant se concentrer sur son objectif. Le manteau noir avait pris forme à son corps et avait été un peu raccourcit et déchiré par l’exercice, Risa avait perdu un peu de poids, qu’elle ne remarquait même pas et son regard était devenu plus expressif et obscur à force de rester dans une forêt dans vie. C’était le moment de sortir des profondeurs de la nature, accompagnée de dix loups les autres avaient dû mourir à cause de la concentration de magie, mais peu importait à présent, la seule chose importante était de montrer à Saratar qu’elle était bien plus douée que n’importe quel autre élève. Un pas suivit l’autre quand la jeune fille sortit de la forêt. Elle regarda le ciel d’un regard profond, ne l’ayant pas aperçu depuis trois jours, elle vit alors Saratar et lui sourit sadiquement en s’approchant doucement, elle lui dit alors :

"Me revoilà…C’est bien tu n’es pas mort…Alors es-tu content de me voir, sachant que je sais enfin le contrôler ?"

Trois jous c'était déroulé depuis le départ de Risa et Saratar avait eu amplement le temps de trouver la source du mal en ses plaines : ici, sous cette terre ce trouvait un ancien lieu de culte maléfique. Un cimetiere se trouvait aussi pas très loin, remplit de morts. Ce lieu est pratiquement parfait pour l'avenir de Risa et biensur celui de Saratar. Il était entrain de construire une petite hutte rudimentaire lorsque Risa sortit des bois, accompagné de dix loups. Il savait qu'elle avait réusie, car durant ses trois jours, il avait senti sa force se dévlopper et devenir de plus en plus forte. Son âme aussi avait changé : elle devenait de plus en plus maléfique, de plus en plus méchante, de plus en plus attirante. Lorsque Saratar la vit, il remarqua qu'elle avait adopté son manteau pour elle. Ceci était un simple détail, car un paysan avait passé dans le coin et avait vu Saratar. Il s'en était approché et sans trop de surprise, il le tua, lui prenant sa petite veste sans manche. À présent Saratar ressemblait à un simple paysan, mais qui avant un mort à ses côtés, l'aidant à fabriquer la hutte. Il remarqua aussi que son physique avait changé : elle avait maigrit, ses yeux était devenue un peu plus comme les siens, ses cheveux avaient poussés. Il ordonna aux dix loups de venir près de lui grâce à son magnifique anneau et il les fit assir près de la hutte non loin de lui.

- Tu est revenue, c'est l'important! Maintenant... montre moi qui tu es... Ordonna t-il, n'oubliant pas ses bonnes manières bien à lui.

Les yeux de Risa se fermaient tous seuls, le soleil qui pourtant était caché par quelques nuages l’éblouissait et la fatigue l’envahissait aussi, à son plus grand mécontentement. Le paysage n’avait pas rudement changé pendant ces trois jours, bien qu’une hutte y soit présente bien que pas terminée, et un homme à ses côtés. Risa savait parfaitement qu’il avait du passé par là, au grand malheur de cet homme qui fut sûrement tué sur le champ et dont la veste sans manche de ce dernier servit à couvrir le torse de Saratar, ce qui lui donnait l’air d’être un paysan alors que ce n’était pas du tout le cas. Lui n’avait pas changé, il avait toujours ce quelque chose qui l’attirait et cette même manie de donner des ordres, qui l’énervait toujours autant. Elle le regarda avec un sourire sadique aux lèvres quand il lui demanda de montrer qui elle était, cette dernière lui dit en rigolant en se mettant ni trop près ni trop loin de lui pour qu’il puisse bien l’observer:

"Et bien, je suis toujours la même sauf bien plus puissante…"

La jeune fille était assez excitée de lui montrer sa prestation bien qu’il lui ait ordonné, elle n’avait pas travaillé aussi dur pour rien alors elle sourit un moment et ferma les yeux. Un de ses bras se leva lentement pendant que l’autre resta collé à elle, la terre se souleva autour d’elle pendant que sa main du haut s’ouvrait comme une fleur carnivore qui allait attraper sa proie. Une aura sortit alors de cette dernière l’enlaçant doucement, d’une teinte violette, l’énergie parfois venant taquiner le corps de Saratar devint bien plus puissante quand Risa ouvrit les yeux. Celle-ci trouva que les loups l’avaient assez regardée pendant les jours précédents alors d’un simple regard, ils furent tués par l’aura qui c’était divisée pour rester en contact avec Risa. Finalement, lorsque cette dernière décida que s’en était assez, à cause d’une légère envie de vomir, elle arrêta tout et le regarda ensuite dans les yeux, avant de dire en souriant :

"Alors qu’en penses-tu ? Cette fois-ci ça te suffit ? Maintenant j’aimerais me laver et me reposer, si tu le veux bien même si je n’ai pas besoin de ton consentement…"

Saratar observa Risa avec attention lorsqu'elle lui démontra son potentiel. Tout au long, il sentait son énergie monter jusqu'a atteindre un seuil qui équivalait à la moitié du sien. Elle était sur la bonne voix et au bout de son entrainement, elle allait devenir aussi puissante que lui. Il regarda les loups mourir, mais il savant que dans son anneau, l'âme des 23 loups de la meute existaient toujours et il pouvait les invoquer tant qu'il le voulait. Pour son propre plaisir, il invoqua les loups. Au début, un simple brouilland se forma et peu à peu, les loups apparirent, faisant disparaître le brouillard. La meute de loup se regroupa autour de Saratar, alors que lui avancait lentement vers Risa qui avait fini sa petite démonstration. Une fois devant elle, il posa sa main sur sa joue, regarda son si doux visage et regarda ses yeux.

- Tes yeux sont... magnifiques. Digne du mal qui est en toi! Tu te montre enfin digne de devenir mon apprentie. Expliqua t-il en toutnant autour d'elle. Avant cet évènement, elle était pour lui que un tas de chair retenue par des os, mais maintenant... elle était Risa, son apprentie.

Tu as maintenant le droit à mon respect et à tout les avantages que je t'ai dit avant que tu partes. La hutte est justement pour toi, alors lorsque tu iras en ville, n'oublie pas de rammener des choses pour la décorer! Fini t-il de dire en stoppant devant elle. Il dit un petit mot aux loups et ils partirent dans la forêt, surveillant pour ne pas que leur maître soit déranger, étant prêt à tuer s'il le fallait.

Risa ne se doutait pas le moins du monde que les loups seraient ressuscités, ça la surpris au départ puis elle sourie assez amusée par ce geste. Cette dernière avait regardé attentivement la façon dont ça c’était déroulé, d’abord un simple brouillard et la venue des bêtes mais comment avait-il fait ? Risa avait senti une assez forte quantité d’énergie se dégageait de la bague de Saratar mais comment en être sur ? Il avait comme toujours les choses en main, se faisant obéir comme il voulait, ça la faisait légèrement rire. Il s’approcha d’elle et posa sa main sur sa joue, pour ensuite venir tourner autour de cette dernière en lui parlant. La jeune fille gardait ce même sourire, elle le regarda dans les yeux un moment avant de lui répondre :

"Au moins j’ai ton respect, c’est déjà bien, donc tu as le droit de ne plus me donner d’ordre…À tous les avantages ?"

Risa regarda la hutte et sourit à Saratar en lui disant :

"Merci…Mais tu pourrais venir avec moi en ville non ? Au faite je ne t’ai pas demandé mais après avoir acquit ce que tu m’as demandé, je fais quoi ?"

Saratar apprécia la dernière question qui vint à son oreille. Il soutint son regard et réfléchit à ce qui, lui, avait du faire ensuite. Ce souvenir remontait de loin : Il était revenu au cimetière, son maître attendait comme toujours son arrivé. Trois jours s'était passé depuis son départ et immédiatement, son maître lui demanda de se trouver une sorte d'avatar animal. Une fois cet avatar trouvé, il lui demanda de tuer l'animal et de le résusiter ensuite. Malheureusement, Saratar avait choisi l'ours. Le combat contre l'ours dura au moins cinq heures et il fini par le tuer. Au bout de ses forces, il le fit revive et le tua à nouveau, lentement. Pour finir, il buva son sang. Il sorti de ses souvenirs et recommenca à tourner autour de Risa.

- Tu doit te trouver un avatar animal. Cet avatar doit te ressembler et avoir les mêmes forces. Il doit aussi avoir les mêmes faiblesses que toi... Je te laisse cinq minutes pour y réfléchir, je veux ta réponce ensuite! Si je trouve ta réponce satisfaisante, je viendrai avec toi en ville. Expliqua t-il avec un nouveau ton de voix. Celui-ci était respectueux, doux et surtout charismatique.

Risa avait peu être changé physiquement et moralement, mais son regard restait comme de glace, observant doucement Saratar qui tournait autour d’elle comme à son habitude. Il lui demanda d’une voix qui ne lui ressemblait pas, de trouver un animal qui lui corresponde, avec les mêmes défauts et les mêmes qualités. Elle avait cinq minutes pour réfléchir et cette dernière lui obéit sans se poser de questions, elle avait juste envie que Saratar vienne avec elle en ville, pour une raison inconnue. L’aigle, c’était l’animal qui, pour Risa, lui ressemblait le plus. Il sait parfaitement profiter des courants aériens pour planer sans effort sur des kilomètres comme pour les anges et avec une vue perçante lui permettant de repérer sa proie à distance. Cet animal aime la liberté et comme la plupart des rapaces ne supporte pas être domestiqué, si cela arrive, ce dernier perd rapidement ses capacités et peut devenir très agressif. Le temps écoulé, Risa s’approcha de Saratar et lui dit avec un sourire aux lèvres :

"Je pensais à l’aigle, t'en pense quoi ?"

Quand la jeune fille repensa à Saratr qui tournait autour d’elle, celle-ci ne pu s’empêcher de dire en allant s’adosser à un arbre plus loin :

"Tu pourrais juste arrêter de tourner autour de moi, ça me donne mal à la tête et envie encore plus de vomir."

L'aigle, oiseau à la stature légendaire. Si fier, n'abandonnant jamais, peut importe le combat. Ce totem représentait bien Risa. Il arrêta de tourner à sa demande, ne voulant pas la fatiguer d'avantage, et stoppa droit devant elle. Elle la regarda dans les yeux, voyant à nouveau le sadisme qui s'y était instalé, provoquant un doux frisson au creux de son échine et soutint son regard maintenant dur et presque aussi froid que le sien. Il envoya une petite demande aux loups sous ses ordres et ceux-ci lui répondirent en un instant : cette petite demande était de lui trouver un aigle adulte non-loin d'ici. Celon les dires d'un jeune loup, un nid se trouve sur la falaise au sud des lieux. Saratar ordonna au loup de revenir et de guider Risa jusqu'au lieu ou se trouve l'oiseau si gracieux.

- Bon choix... Maintenant... Va tuer cet oiseau afin de te montrer digne de lui! Expliqua t-il lorsque le jeune loup arriva et s'assit aux côtés de Saratar Ce loup de guidera jusqu'a lui... Suit le et tue-le, ramène moi son corps ensuite comme preuve... Lorsque tu m'aura ramené, une dernière épreuve te sera imposée. Ensuite nous irons en ville. Fini t-il de dire en retournant à sa construction, voyant que le mort avait fait un bon travail durant son absence. Le loup, lui, se leva et commenca à marcher vers les bois, la ou il en était sortit.